Aâma, tome 4 : une BD de Frederik Peeters (Gallimard)

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Tu seras merveilleuse, ma fille est le dernier album d’Aâma, la série de science-fiction multi-primée du suisse Frederik Peeters (Pilules bleues, Lupus, Koma, RG). Un album qui, dans une sorte d’apocalypse aâmaienne, nous illumine par sa folie. Un imaginaire grandiosement orchestré, de bout en bout, par son auteur.

Date de sortie : 16 octobre 2014
Auteurs :  Frederik Peeters (Scénario et Dessin)
Prix : 18,50 € (104 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Sur la planète Ona(j), le petit groupe parti à la recherche de la substance Aâma est arrivé au bout de son périple. Seul rescapé de l’aventure, Verloc Nim sait que sa rencontre avec Aâma ne le laissera pas indemne, mais il compte bien utiliser cette nouvelle puissance pour rentrer chez lui et retrouver sa fille. Un final en apothéose.

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Le point sur l’album :

Considérée très tôt comme une oeuvre culte, Aâma (notamment prix de la série du Festival International de la BD d’Angoulême 2013) a suscité immédiatement l’engouement des lecteurs. Chaque épisode était attendu, non sans une certaine tension. Celle que l’on devine lorsqu’il s’agit, sinon de faire mieux, de ne pas faire moins bien. Mais les innombrables talents de Frederik Peeters sauront parvenus à nous emmener un toujours plus loin dans cet univers fantastique, avec une implacable facilité.

Car l’auteur n’y va pas par quatre chemins et veille à mettre en phase un scénario remarquable avec une écriture simple et limpide, qui ne nous perd jamais en route. Aussi clair que clairvoyant, le récit nous happe dans un monde aux influences moebusiennes où toutes les créatures ont leur secret à dévoiler. Et c’est celui d’Aâma qui explose en plein jour dans cet ultime épisode où notre héros Verloc Nim fait face à son destin : celui de ne faire qu’un avec la « bête ».

Un feu d’artifice qui se joue aussi dans un graphisme époustouflant, servi d’un trait fin aux lignes arrondies, bariolé de couleurs aussi vives que multiples. Des planches, voire des fresques, qui ponctuent une narration de plus en plus discrète dans ce dernier épisode où se joue l’ultime partition.

Aâma se termine donc par une explosion de couleurs qui culmine à perte de vue. Une oeuvre éblouissante et géniale.

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