Benjamin Millepied, Jérôme Robbins, Georges Balanchine, à l’Opéra de Paris

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Millepied : une influence américaine

Benjamin Millepied : une influence américaine

L’ouverture de la nouvelle saison du Ballet de l’Opéra de Paris s’ouvre avec une création de Benjamin Millepied et un hommage aux maîtres du New York City Ballet dont il interpréta les grands ballets. George Balanchine (1904-1983) qui a révolutionné l’école américaine et la danse en général et Jérôme Robbins (1918-1998), créateur entre autres de la mythique chorégraphie de « West Side Story » de Leonard Bernstein à Broadway.

Dates : du 25 septembre au 11 octobre l Lieu : A l’Opéra Garnier (Paris)

Une entrée en lice réussie pour le nouveau directeur de la danse où la musicalité des corps portée par une liberté inspirée, résonne de cette correspondance américaine.

« Clear, Loud, Bright, Forward » qui débute le programme prend des allures de manifeste où Millepied développe pour une communauté de danseurs lestée de toute hiérarchie dont il a scruté les individualités, un vocabulaire d’inspiration classique mais réinterprété à l’abri de pas glissés, de rondes et de portés groupés.

Il y affirme son  goût pour la musicalité, l‘empreinte du mouvement dans l’espace, la sophistication et la fluidité du geste sous un éclairage et un habillage contemporain conçu par United Visual Artists pour une musique sur mesure de Nico Muhly.

Aisance et légèreté ont imprégné cette première pièce forte d’une décontraction parfaitement maîtrisée.

Avec Opus 19/The Dreamer de Jérôme Robbins, un rêveur imagine une femme, toute les femmes, un idéal inatteignable où la chorographie évolue  d’association en  illusions poétiques, guidés par l’entrelacs de textures musicales imaginé par Prokofiev.

Mathias Heymann est cet homme éperdu où sa danse épurée se joue de sa chimère tandis qu’Amandine Albisson incarne une figure sûre d’elle même et de son emprise.

Une partition toute en finesse où se déploient la grammaire hybride du maître et son esthétique millimétrée pour une entrée au répertoire pertinente.

Avec ce monument, Balanchine, formé à l’Ecole impériale du ballet à Saint-Pétersbourg et admirateur de Marius Petipa, redistribuait ses souvenirs de grands spectacles comme La Belle au bois dormant, tout en ciselant une écriture classique ­abstraite.

Un exercice de style d’une exigence absolue dédié à la danse et à cette géométrie de l’espace propre au chorégraphe où sur le dernier mouvement de la Suite n°3 de Tchaikovsky, Balanchine atteint un paroxysme de virtuosité.

Un pic à conquérir donc où Laura Hecquet et Josua Hoffalt en solo, puis en duo, ont gravi les cimes.

NOS NOTES ...
Originalité
Scénographie
Chorégraphie
Amaury Jacquet
Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.
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