Les fées sorcières, 4 courts métrages merveilleux pour toute la famille, à découvrir au cinéma le 27 mars

Les Films du Whippet ont à cœur de proposer des programmes qui touchent les petits et les grands. Le programme Les Fées sorcières se compose de 4 courts métrages d’animation pour apporter une bonne de féérie et de magie, de quoi envouter toute la famille. Des fées et des sorcières son mises en mouvement dans 4 histoires à ne pas manquer. La maxime à la fin est des plus réconfortantes, il faut toujours conserver son âme d’enfant, ne pas douter de soi, rester confiant, garder confiance en soi et écouter la petite voix intérieure qui progigue des bons conseils.

Synopsis: Il était une fois deux fées et deux sorcières qui ne se connaissent pas et… qui ne se rencontreront jamais. Pourtant le hasard de la vie va les réunir autour d’un même chemin : partir à la conquête de leur destin, apprendre à mieux se connaître et découvrir l’autre.

Programme : 

– Le Bébé et la Sorcière d’Evgenia Golubeva (Russie, 2020, 5′) :

Une sorcière vieillissante a besoin d’un bébé pour faire une potion de jouvence. Mais quand elle s’apprête à plonger une adorable petite princesse dans sa marmite, les choses ne se passent pas comme prévu.

– La Superfée et l’Araignée d’An Vrombaut (Belgique, 2023, 7′) :

Ella la fée et son ami Spin l’araignée tissent les toiles les plus fantaisistes, mais seulement lorsqu’elles travaillent ensemble ! Mais alors qu’elles discutent de la suite de leur aventure, une querelle éclate entre le duo créatif faisant voler baguette magique et fils collants. Il s’en suit une belle pagaille !

– Filante de Marion Jamault (France, 2023, 9′) :

Chaque nuit, Paulette la petite sorcière observe la même étoile filante dans le ciel. Elle lui adresse son vœu le plus cher : retrouver son rat domestique mystérieusement disparu. Les jours passent mais l’animal ne revient pas. Paulette veut alors comprendre ce qui cloche avec son étoile.

– La Fée Sorcière de Cedric Igodt et David Van de Weyer (Belgique / Bulgarie, 2022, 15′) :

Dans le château des fées, Rosemary apprend à devenir une fée modèle. Mais cela l’ennuie et elle préfère l’aventure et poursuit le rêve de devenir Sorcière. Fuyant l’éducation de sa mère, elle décide de s’enfuir dans la mystérieuse forêt sombre…

La flamme verte, un film iranien inoubliable, sortie en salle le 27 mars

Le réalisateur iranien Mohammad Reza Aslani est un monument dans son pays mais il n’est pas si connu de par chez nous. Son premier film L’échiquier du vent est une splendeur, La Flamme Verte n’est que son 2e film. Inspiré de la fable iranienne du Sangu-e Sabour (La Pierre de patience). Le réalisateur construit une atmosphère onirique avec des personnages qui voyagent à travers les différentes époques de l’histoire de l’Iran.

Un film labyrinthique

La Flamme verte est inédit en France. Nardaneh souhaite ressusciter son futur époux tué au combat par 7 flèches. Pour cela, elle doit rester éveillée 7 jours et 7 nuits et lire le livre posé au chevet de son mari. La chambre où repose le corps est située à l’intérieur d’une forteresse sans portes d’où Nardaneh ne peut s’échapper. Elle commence une lecture qui l’entraîne à travers l’histoire de l’Iran, de l’Empire Arsacide jusqu’à l’époque contemporaine, le film explore la mythologie iranienne et le mysticisme persan dans un déroulé onirique qui faitr clairement référence aux œuvres majeures de la littérature orientale, du Livre des rois de Ferdowsi à la fable du Sangu-e Sabour – « la Pierre de patience » – en passant par le poète fondateur Roumi et les visions de la philosophie illuminative de Sohrawardi. Le réalisateur a attendu plus de 30 ans pour réaliser son 2e film. Mohammad Reza Aslani insiste dans son film pour créer une esthétique flamboyante, avec une caméra au mouvement constant qui voyage dans un univers hors du temps. Les jeux d’ombre et de lumière mettent en valeur les lieux et la beauté des histoires.

Le film est une splendeur visuelle qui se base autant sur l’art de la miniature persane que sur la peinture occidentale. La méditation est intense et le film doit être vu sur grand écran pour en admirer toute la magnificience.

Synopsis: Nardaneh est destinée à être mariée avec un homme mort. Un jour, elle se perd dans un désert et se retrouve enfermée à l’intérieur d’une forteresse dépourvue de porte. Elle parvient à pénétrer dans une chambre où repose le corps inerte d’un homme, son futur époux, qui ressuscitera si quelqu’un lit le livre posé à son chevet, pendant sept nuits et sept jours. Nardaneh entreprend la lecture, ce qui l’entraîne à travers l’histoire de l’Iran, depuis l’Empire arsacide jusqu’à l’époque moderne, en explorant la mythologie iranienne et le mysticisme persan. Le septième jour ne se déroule pas comme prévu : l’arrivée d’une servante provoque des conflits et modifie ainsi le cours du destin de Nardaneh…

L’affaire Abel Trem, une cabale hongroise clivante à découvrir en salles le 27 mars

Un lycéen de terminale passe son bac et se rétame lamentablement à l’oral d’histoire, incapable de prononcer un seul mot suite à un blocage personnel invalidant. Seulement, un prof le questionne l’air de ne pas y toucher et à ce moment précis à propos d’une cocarde qu’il porte à sa veste. Spécificité locale propre à la Hongrie, cette cocarde symbolise l’accord avec la politique du président Viktor Orban, nationaliste notoire porté aux nues par une partie de la population et haï par l’autre moitié. Le prof a-t-il voulu sous-entendre une quelconque désapprobation? En tout cas le jeune Abel y voit l’opportunité de noyer le poisson, surtout que des journalistes de gauche en profitent pour créer un débat national qui va dépasser le jeune homme. Le film interroge sur le débat politique en Hongrie, sur le poids de l’héritage éducatif et sur la tendance très journalistique à envenimer les choses à leur propre avantage.

Un film très dans l’air du temps

Sans jamais prendre parti pour ou contre le président Orban, le film part d’un contexte national à la limite de l’anxiogène. Comme souvent, le spectateur est mis au parfum dès le départ. Le jeune Abel porte sa cocarde sans y avoir pensé et il est incapable de répondre aux questions des professeurs faut de révisions suffisantes. Le film suit 4 personnages principaux, Abel, le père d’Abel, le prof avec qui le père d’Abel est en conflit et la journaliste à l’origine de l’article polémique. Là où beaucoup de protagonistes veulent surtout monter l’affaire en épingle pour créer un débat d’intérêt public, les spectateurs constatent le comportement limite de la journaliste trop heureuse de voir le succès de son article et surtout la gêne d’un Abel dépassé par la situation, entre un père qu’il déçoit visiblement et une envie de se cacher sans avoir surtout pas du tout l’envie de repasser l’épreuve incriminée. L’intrigue du film se déroule sur 10 jours avec des chapitres clairement découpés, avec la pression qui monte de plus en plus jusqu’au repassage d’Abel à l’oral du bac d’histoire. Le film est visiblement réalisé avec un tout petit budget et un réalisme extrême, ce qui n’empêche pas une vraie mise en scène et une implication sans faille des acteurs. Le réalisateur Gábor Reisz, est un cinéaste hongrois diplômé de l’université ELTE en histoire et théorie du cinéma en 2006, et de l’université́ des arts du théâtre et du cinéma en 2013. L’Affaire Abel Trem est son troisième long métrage, très porté sur l’éducation et l’obnubilation des parents pour le succès scolaire. C’est peut être cette pression qui pousse Abel à affabuler et à accuser son prof avec le risque de le faire renvoyer de l’éducation nationale.

Le petit mensonge grossit de plus en plus jusqu’à faire les gros titres, créer un débat national et rameuter les caméras lors de l’examen de rattrapage d’un Abel complètement dépassé. Le malaise est partagé de tous côtés, tout le monde est présent dans la salle d’examen, Abel, son père, le prof, les journalistes. Le film est à découvrir en salle le 27 mars pour un beau moment de tension dramatique.

Synopsis: C’est la fin de l’année scolaire à Budapest. Recalé à son oral d’histoire, Abel décide de mentir à ses parents sur les raisons de son échec et déclenche alors, malgré lui, un scandale politico-médiatique.