DoggyBags, tome 7 : quand le comics frenchy éclabousse (Ankama)

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DoggyBags tome 7

DoggyBags, tome 7

Composé de trois récits coups de poing, ce septième volume de DoggyBags fait une nouvelle fois dans la générosité et le sang. Un florilège à la violence 100% graphique, servi par des duos diablement efficaces : Run & François Amoretti sur Welcome Home Johnny, Hasteda & Mëgaboy sur Lupus, et Hasteda Mathieu Bablet sur Wintekowa.

Date de parution : le 13 mars 2015
Auteurs : Run, Mathieu Bablet, François Amoretti, Mëgaboy, Hasteda
Editeur : Ankama
Prix : 13,90 € (112 pages) 

Résumé de l’éditeur:

Amateurs d’hémoglobine et de frissons, ce volume 7 de DoggyBags vous propose un voyage inoubliable au cœur de contrées hostiles en tous genres. Au programme de votre visite : une nuit mémorable dans un relais routier en Roumanie, où vous aurez la chance de découvrir la faune locale (“Lupus”, par Hasteda et mëgaboy) ; une fête infernale dans le fin fond du Texas post-11 septembre (“Welcome home Johnny”, par Run et François Amoretti) ; et une expédition dans les montagnes ontariennes pour traquer d’éventuelles créatures légendaires (“Wintekowa”, par Hasteda et Mathieu Bablet). Enjoy your trip!

DoggyBags tome 7 planche

Le point sur l’album :

Phénomène assez original dans le paysage éditorial français, DoggyBags est une série qui propose dans chacun de ses albums – au format comics – trois histoires complètes. Dans ce septième volume, les auteurs convoquent à nouveau le carnage.

Welcome Home Johnny s’inspire d’un terrible fait d’hiver pour transformer une foule en un gigantesque monstre destructeur qui va anéantir un jeune soldat américain revenu dans son Texas natal. Un récit écrit avec beaucoup de punch par Run (Mutafukaz) et illustré tout en finesse mais non en sobriété par François Amoretti (Alice aux pays des merveilles, Burlesque Girrrl). Le résultat est diablement efficace. [pull_quote_right]Un DoggyBags de plus à garder près de vous et loin des enfants.[/pull_quote_right]

Vient ensuite Lupus, sur un scénario malin de Hasteda et le dessin fougueux de Mëgaboy. Deux auteurs prometteurs, qui livrent un remake d’une nuit en enfer façon aire d’autoroute. Avec un dénouement crunchy, on passe un bon moment où action et horreur nous bousculent délicieusement.

C’est enfin au tour de Wintekowade conclure ce dernier volume de DoggyBags. Là encore signé par Hasteda au scénario, le dessin est cette fois servi par Mathieu Bablet (La Belle Mort). Un graphisme ingénieux, où le trait délicat de l’illustrateur est mis en valeur par des codes couleurs intéressants. Réservant également un joli final, Hasteda montre qu’il maîtrise le sujet : du gore, du suspens, et de l’horrifique toujours inspiré.

Bref, voilà donc un album que vous pouvez emmener partout avec vous. Un DoggyBags de plus à garder près de vous et loin des enfants.

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