James Vincent McMorrow – Découvrez « Red Dust »

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JAMES VINCENT MCMORROW NOUVEL ALBUM – POST TROPICAL – LE 13 JANVIER 2014 (Believe Recordings)

En concert à Paris le 20 Février 2014 à la Maroquinerie

“Post Tropical” n’est pas facile à décrire. C’est un disque qui réclame de l’attention et de l’implication, qui séduit même par ces aspects cachés.
“Early In The Morning”, premier album de James Vincent McMorrow paru en 2010, s’est classé numéro 1 des charts anglais, a été certifié disque de platine et nominé aux Choice Music Prize. Depuis sa sortie, James V incent McMorrow a donné des concerts un peu partout (notamment au Royal Festival Hall), participé à Later…With Jools Holland , et décroché un tube en reprenant “Higher Love ”, de Steve Winwood, sur un album caritatif.

“Early In The Morning” était le disque formateur d’un singer – songwriter qui réalisait soudain que des gens s’intéressaient à sa musique. « Je suis très fier de cet album, mais mon ambition n’a jamais été d’être un type avec une guitare »,déclare James Vincent McMorrow.

A force de jouer ces chansons en concert le mieux possible, je suis devenu un musicien folk. Mais la texture de ce disque est complètement différente. “Il ressemble davantage à ce que j’écoute.” Fondamentalement différent de “Early In The Morning”, “Post Tropical” est une œuvre stupéfiante. Elle rassemble des styles qui risquent de surprendre tout le monde, hormis James Vincent McMorrow et les gens qui le connaissent bien.

“J’ai récemment retrouvé une cartouche Zip qui date d’avant mon premier album, sur laquelle j’avais réenregistré moi-même tout un album de N.E.R.D, hormis le chant, juste pour le plaisir, dit-il. “Je tenais à ce que mon nouvel album ait le même feeling que ces disques de hip -hop”.

Ce bond en avant est flagrant dès le titre d’ouverture, “Cavalier”, dans le genre slowjam, qui évolue tranquillement à partir de claviers étouffés et de claquements de mains, et s’enrichit progressivement de cuivres, de batterie, et du falsetto caractéristique de James Vincent McMorrow. Tout au long de l’album, le musicien explore de nouvelles sonorités et textures : une boîte à rythmes TR -808 sur l’obsédante “Red Dust”, un loop de piano sur “Look Out”, et l’effet cascade de douze mandolines sur “The Lakes”.

C’est au style d’écriture parfois surréaliste de James Vincent McMorrow que “Post Tropical”, album qu’il a écrit, produit et sur lequel il joue pratiquement de tous les instruments, doit sa cohérence. L’élaboration de “Post Tropical” a pris plus de huit mois. De ses tournées, James Vincent McMorrow a ramené des centaines de fichiers son ores à classer. Il a également réuni un paquet de notes prises sur la route.

Rien n’avait été écrit à la guitare et rien n’était véritablement linéaire. L’enregistrement, à proprement parler, a donc eu lieu à El Paso, là où les Yeah Yeah Yeahs, Beach House , Animal Collective et At The Drive -In ont tous élu domicile à un stade de leur carrière. Malgré la contrainte, les rois semaines et demie que James Vincent McMorrow a passées dans ce studio ont représenté une grande période de liberté. Des sonorités ont été créées, altérées, trafiquées. L’album a été modelé jusqu’à l’étape du mixage.

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“Post Tropical” est accompagné d’un visuel style carte postale classique, mais un peu paradoxal : sur cette pochette, on aperçoit un palmier et un ours blanc…

« C’est vraiment épuisant d’essayer de s’en tenir à un style musical pendant une semaine, qui disparaît la suivante », confie James Vincent McMorrow. Pour moi, ‘Post Tropical’ évoque un genre de musique indéfinissable. C’est à la fois chaleureux et familier, mais il y a dans le disque des choses qui ne sont peut-être pas ce qu’elles ont l’air d’être. “J’ai juste voulu fabriquer la plus belle chose que je pouvais imaginer, et voilà”.

Amaury Jacquet
Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

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