La nuit des morts vivants, tome 1 : une BD de Jean-Luc Istin et Elia Bonetti (Vents d’Ouest)

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Date de sortie : 3 septembre 2014
Auteurs : Jean-Luc Istin (scénario) Elia Bonetti (dessin) Digikore Studios (couleurs)
Prix : 14,50 € (56 pages)

La nuit des morts vivants est évidemment le remake du film culte de George Romero, adapté en BD par le très prolifique Jean-Luc Istin (Merlin, Les Contes du Korrigan, Les Druides, Ys La LégendeExcalibur ChroniquesElfes,LancelotHannibal Mériadec et les larmes d’OdinWorld War Wolves) en compagnie de l’italien  Elia Bonetti (L’ordre des dragons, Captain America, Dogma).

Résumé de l’éditeur : 

La réécriture jouissive et moderne d’un film culte ! Le jour d’Halloween, Lizbeth quitte son mari et ses deux enfants pour accompagner son frère, Leland, à la sacro-sainte visite de la tombe où sont enterrés leurs parents adoptifs. Mais à peine arrivent-ils au cimetière qu’ils se font attaquer par un groupe de morts vivants ! Après une longue course-poursuite, Lizbeth et Leland trouvent refuge dans un hôtel sordide qui va se révéler être le seul rempart contre une horde de zombies avides de chair fraiche. Car l’épidémie s’est généralisée et plusieurs grandes villes sont déjà dévastées. Pas sûr que Lizbeth arrive à retrouver son mari et ses enfants en vie… Créateur du mythe du zombie moderne, le cultissime film La Nuit des morts vivants est ici remis au goût du jour par Istin et Bonetti dans une adaptation rythmée à grand spectacle, qui n’oublie pas d’explorer en profondeur la psychologie des personnages. Tremblez, mortels !

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Voici une nouvelle descente aux enfers orchestrée par Jean-Luc Istin. Une BD 100% zombies qui reprend les fondamentaux de Romero dans un découpage coup de poing, qui ne s’encombre pas des détails. Le lecteur est très vite propulsé dans le vif du sujet et sans tarder, les zombies envahissent les planches, et nos héros courent dans tous les sens. [quote_box_right] »On s’éclate et c’est le but. »[/quote_box_right]

Un premier album qui fait primer le rythme et l’action sur le reste, au détriment peut-être du développement de ses personnages. Mais qu’importe, on est là pour s’amuser, se divertir avec un grand classique fait de chairs putrides et de sang pas frais.

Le dessin d’Elia Bonetti est idéal pour le genre. Un style clairement identifié comics (domaine de prédilection du dessinateur), dont la finesse du trait est parfois bluffante, notamment avec cette première planche (voir ci-dessus). On ne peut qu’aimer.

Alors forcément, ce premier tome de La nuit des morts vivants  se lit à toute allure, mais on s’éclate et c’est le but.

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