Le Confesseur Sauvage, une BD de Philippe Foerster (Glénat)

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Le confesseur sauvage

Le Confesseur Sauvage, une BD de Foerster

Philippe Foerster donne un second souffle à son oeuvre drôlement noire qui marqua les lecteurs du magazine Fluide Glacial dès 1980 (des histoires courtes récemment rééditées en format intégral sous le titre Certains l’aiment noir). Dans Le Confesseur Sauvage, on retrouve donc l’univers absurde de l’auteur, qui joue avec des personnages à l’allure toujours improbable, tout droit sortis d’une catastrophe nucléaire, elle-même due à un cataclysme lunaire. L’histoire se passe à Tchernobourg

Date de parution : le 4 mars 2015
Auteur : Philippe Foerster (scénario et dessin)
Editions : Glénat
Prix : 22,00 € (104 pages)

Résumé de l’éditeur :

Les monstres aussi ont leurs états d’âme ! Dans la ville de Tchernobourg, suite à une catastrophe nucléaire, une partie de la population se retrouve transformée en d’effroyables mutants. Résultat : des limaces géantes, hommes-araignées et toutes autres sortes de monstruosités côtoient à présent les citoyens lambda. L’un de ces mutants, un poulpe empathique, remarque un fait étrange : lorsqu’il s’assoit près de quelqu’un, l’un de ses tentacules se met inéluctablement à venir tapoter amicalement l’épaule de son voisin qui se met aussitôt à se confesser. C’est ainsi que notre ami poulpe va s’improviser prêtre et venir à la rencontre des habitants de Tchernobourg recueillir des témoignages tous plus délirants les uns que les autres. À travers une succession d’histoires courtes monstrueusement loufoques, Philippe Foerster nous décrit un univers à nul autre pareil, entre Kafka et Topor, où l’humour noir se teinte d’absurde ! Savourez cette  » suite  » des histoires macabres que l’auteur réalisait pour Fluide Glacial dans les années 1980 et qui viennent d’être magnifiquement rééditées sous le nom Certains l’aiment noir.

Le confesseur sauvage planche

Le point sur l’album :

Le personnage principal de ce nouvel album de Foerster est évidemment ce mystérieux confesseur sauvage autrement appelé Père irradieu. Un curé auto-proclamé, doté de plusieurs tentacules post-traumatiques de Tchernobourg mais également pourvu d’un don hors du commun. Dès qu’il appose un tentacule sur quelqu’un, ce dernier ressent le besoin irrésistible de se confesser… C’est ainsi que Le confesseur sauvage va nous raconter des histoires confessées, aussi loufoques les unes que les autres.[pull_quote_right]Des histoires farfelues et décapantes.[/pull_quote_right]

Le Confesseur Sauvage est découpé en plusieurs petites histoires se focalisant chacune sur un mauvais pêcheur. Des histoires teintées d’humour noir, vraiment décalé. Un ton propre à Foerster, qui peut parfois décontenancer… L’auteur pousse son imagination toujours très loin pour s’amuser avec les codes de notre société actuelle.

Le trait unique de Foerster, finement caricatural et très détaillé, est par ailleurs toujours appréciable. Une signature graphique reconnaissable entre mille.

Le Confesseur sauvage s’inscrit dans la droite ligne de Certains l’aiment noir. Des histoires farfelues et décapantes. A découvrir en librairie.

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