Le Presbytère de Maurice Béjart de retour sur scène, à Paris

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5 représentations exceptionnelles au Palais des Congrès de Paris du 4 au 6 avril 2015
et en tournée du 31 mars au 24 avril 2015

Chorégraphies : Maurice Béjart
Musique : Queen – Mozart
Costumes : Gianni Versace

Après plus de 350 représentations à travers le monde, Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat… est de retour sur scène pour 5 représentations exceptionnelles à Paris et une tournée dans toute la France au printemps 2015. Véritable succès public depuis sa création en 1997 au théâtre National de Chaillot avec Elton John et les Queen sur scène, la pièce est un vibrant hommage à Jorge Donn, danseur icône de Béjart, et Freddie Mercury. Au cours de ce ballet poignant sur la jeunesse et l’espoir, les 37 danseurs du béjart ballet Lausanne, enchainent avec force et grâce les tableaux sur les musiques de Mozart et Queen. Un hymne à la vie à (re)découvrir !

Il y a un peu plus de trente ans, au milieu de la surprenante musique de Berlioz entrecoupée de bombardements et de bruits de mitrailleuses, un Frère Laurent peu conventionnel s’écriait devant Jorge Donn et Hitomi Asakawa : « Faites l’amour, pas la guerre » !. Aujourd’hui, Gil Roman, qui a à peu près l’âge de la création de mon Roméo et Juliette, entouré de danseurs qui n’ont jamais vu ce ballet répond : « Vous nous avez dit : faites l’amour, pas la guerre. Nous avons fait l’amour, pourquoi l’amour nous fait-il la guerre » ?.

Cri d’angoisse d’une jeunesse pour laquelle le problème de la mort par l’amour s’ajoute à celui des guerres multiples qui n’ont pas cessé dans le monde depuis la soi-disant FIN de la dernière guerre mondiale! Mes ballets sont avant tout des rencontres : avec une musique, avec la vie, avec la mort, avec l’amour… avec des êtres dont le passé et l’œuvre se réincarnent en moi, de même que le danseur que je ne suis plus, se réincarne à chaque fois en des interprètes qui le dépassent. Coup de foudre pour la musique de Queen. Invention, violence, humour, amour, tout est là. Je les aime, ils m’inspirent, ils me guident et, de temps en temps dans ce no man’s land où nous irons tous un jour, Freddie Mercury, j’en suis sûr, se met au piano avec Mozart. Un ballet sur la jeunesse et l’espoir puisque, indécrottable, optimiste, je crois aussi malgré tout que The Show Must Go On, comme le chante Queen.

Amaury Jacquet
Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

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