Les aventuriers de la Mer, tome 2 : une BD de Audrey Alwett et Daniela Dimat (Soleil)

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Date de sortie : 20 août 2014
Auteurs :  Audrey Alwett (scénario) et Daniela Dimat (dessin) Pierre Schelle (couleurs) et Laura Csajagi (couleurs de couverture)
Prix : 13,95 € (48 pages)

 

Les aventuriers de la Mer est l’adaptation BD de l’oeuvre fantastique de Robin Hobb  réalisée par la scénariste Audrey Alwett (Sinbad, Voyage aux ombres, Sweety sorcellery…) avec la collaboration de l’illustratrice Daniela Dimat (Sideline, L’Affaire Osmond, Petite Geisha). Après un premier album plutôt calme, Les Chemins de la liberté signe un album plus rythmé où l’aventure a bel et bien commencé.

Résumé de l’éditeur : 

Althéa est folle de rage. Alors que son navire vient juste de s’éveiller, Kyle lui interdit d’y mettre le pied. Mais peu importe ! Elle fera tout pour récupérer Vivacia ! Son neveu, Hiémain, a quant à lui été embarqué de force. La vie à bord s’annonce pénible pour celui qui se consacrait jusqu’ici à la prêtrise. Vivacia a beau tâcher de le réconforter, rien n’y fait…
Pendant ce temps, dans les eaux pirates, le Capitaine Kennit marche vers son destin. Coûte que coûte, il deviendra roi des Îles Pirates, alignant pour cela les actions d’éclat. Son projet n’est cependant pas du goût de tout le monde, et le flamboyant capitaine pourrait bien y laisser sa peau…

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On retrouve dans Les aventuriers de la Mer ces fameux navires vivants, les vivenefs, qui ne peuvent être commandées que par une seule famille. Une intrigue qui prend place dans le même univers que celui du cycle de L’assassin royal. Et si le scénario du premier album prenait son temps pour nous faire découvrir ce monde, et les querelles de familles qui y règnent (autour des vivenefs évidemment), ce deuxième épisode nous fait enfin prendre la mer, tout en allant à la rencontre d’autres personnages secondaires, notamment des pirates. Ces derniers occupent une belle partie – la plus divertissante – de l’album. Pour le reste, attaché à l’intrigue principale, la narration s’attarde sur de longues tirades qui pèsent souvent sur le rythme. Le scénario va néanmoins en s’améliorant et l’on entrevoit son potentiel.

Le dessin réaliste de Daniela Dimat est fin et détaillé, et même s’il manque parfois un peu de caractère à l’instar de sa coloration. Il ne manquera pas de nous faire plaisir en nous faisant voyager dans ces paysages paradisiaques.

Les aventuriers de la Mer n’a pas encore dévoilé tout son potentiel, mais ce dernier tome laisse présager un mieux pour la suite.

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