Terry Gilliam se lance dans un nouveau tournage de The Man Who Killed Don Quixote

0
Terry Giliam
Terry Giliam se lance à nouveau à l’assaut de son projet maudit, The Man Who Killed Don Quixote

Terry Gilliam se lance dans un nouveau tournage de The Man Who Killed Don Quixote

Le réalisateur fou Terry Gilliam semble bien décider à tourner son adaptation de Don QuichotteThe Man Who Killed Don Quixote. Après une catastrophique première tentative en 2000, le film maudit a trouvé ses producteurs avec Paulo Branco (Alfama Films), Tornasol Films et Leopardo Filmes. Ils mettront 16 millions d’euros sur la table et débuteront le tournage le 16 septembre 2016, principalement en Espagne puis au Portugal.

C’est presqu’un miracle d’aboutir à une telle annonce, plus de quinze ans après le tournage du premier The Man Who Killed Don Quixote qui aura eu raison de Jean Rochefort et de Johnny Depp dans les rôles principaux. L’équipe du film avait connu une vraie descente aux enfers essentiellement due à une météo terrible qui a emporté la moitié du matériel dans des tempêtes pluviales et à un budget qui a explosé du fait du retard accumulé. Contraint à l’abandon de son projet Terry Gilliam avait fini par se brouiller avec Johnny Depp avec lequel il avait signé le génial Las Vegas Parano.

Il n’en restera que Lost in La Mancha, un documentaire sorti en 2002 qui compilera des images de préproduction de cette première version et des images d’archives.

Mais l’inébranlable motivation de Terry Gilliam le pousse à réécrire partiellement le scénario avec Tony Grisoni après en avoir recouvré les droits. La perspective d’un tournage espéré en 2010 enthousiasme de nouveaux acteurs puisque Robert Duvall et Ewan McGregor sont évoqués au casting, mais les producteurs se montreront plus frileux et cette deuxième tentative ne se concrétisera pas faute de financement. Tout comme un troisième essai promis cette fois à Robert Duvall et Owen Wilson.

Terry Gilliam ne s’avoue pas vaincu et relance son projet en 2014 grâce à une entente avec Amazon Studio et le producteur Adrián Guerra. Ce sont cette fois John Hurt et Jack O’connell qui sont invités au casting. Manque de chance, le premier découvre qu’il est atteint d’un cancer du pancréas quelques mois après et fait fuir les assureurs qui refusent de le couvrir sur le film.

C’est aujourd’hui le producteur Paulo Branco (Alfa Films) qui prend la relève et annonce un début de tournage du film maudit ! La surprise est encore de mise quant aux acteurs qui participeront au projet. Terry Gilliam qui aura 76 ans en novembre, verra donc peut-être son projet devenir réalité…

Heart in a box, un comics de Kelly Thomson et Meredith McLaren (Glénat Comics)

0

Heart in a boxHeart in a box, un comics de Kelly Thomson et Meredith McLaren (Glénat Comics)

Heart in a box est un comics assez original, qui nous amène aux côtés d’Emma, une jeune femme complètement déprimée par une déception amoureuse. Seule, elle souhaite plus que tout être libérée de ses souffrances et que son cœur disparaisse.

Un homme apparaît alors, tel le génie d’Aladdin, dans le but de répondre à ses demandes et lui propose alors de lui enlever son cœur. Emma se retrouve alors vide, sans aucune émotion. Mais elle ne tient pas longtemps, car ne rien ressentir c’est loin d’être agréable. Elle appelle de nouveau l’homme qui lui a pris son cœur pour le récupérer. Tout n’est malheureusement pas si simple, il va lui falloir partir à la recherche des fragments de son organe qui ont été disséminés dans plusieurs corps.

Le récit de Kelly Thomson, basée sur une idée intéressante, presque philosophique, n’est malheureusement pas assez abouti. Le début se fait lent, on accroche au milieu du récit à l’intrigue, puis le tout s’essouffle tout doucement. Vraiment dommage. Quant aux dessins, ils sont très agréables et la coleur alterne autour de différentes palettes en fonction des sentiments du personnage principal.

[vc_text_separator title= »RESUME DE L’EDITEUR, INFOS ET PLANCHES DE L’ALBUM » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »#1e73be »]

Emma a le cœur brisé. Littéralement. Désespérée à la suite de sa rupture avec l’Homme Sans Nom, elle a souhaité que son cœur disparaisse… et son vœu a été exaucé ! Privée de cet organe, la tristesse s’évanouit, mais les autres émotions aussi. Et Emma se rend vite compte que le vide est pire que le chagrin : elle va devoir récupérer les sept pièces de son cœur, disséminées aux quatre coins du pays. Son voyage la forcera à se confronter à sa propre histoire, et la mènera face à l’Homme Sans Nom lui-même…
Avec Heart in a box, Kelly Thompson et Meredith McClaren livrent une histoire subtile chargée d’émotion et d’empathie qui se dévore d’une traite. Un ouvrage frais, audacieux et intensément sincère qui annonce l’arrivée de deux talents en puissance.

Date de parution : le 23 mars 2016
Scénariste(s) : Kelly Thomson
Dessinateur(s) : Meredith McLaren

Editeur : Glénat Comics
Prix : 15,95 € (160 pages)
Acheter sur : Amazon l BDFugue

4ème Edition du Festival Portraits, à Vichy, du 10 juin au 4 septembre

Festival Portraits
Festival Portraits Photo © Nicola Lo Calzo

4ème Edition du Festival Portraits, à Vichy, du 10 juin au 4 septembre

Communiqué de presse :

PORTRAIT(S), Vichy 10 juin-4 septembre 2016

Chaque été, Vichy se met à l’heure de la photographie avec le festival “Portrait(s)” qui se déploie dans la ville. La quatrième édition de cette manifestation se tient cette année du 10 juin au 4 septembre. Le festival rend hommage à tous les types de portraits, qu’ils soient issus de la tradition documentaire ou bien qu’ils relèvent de la fiction, de l’intime ou encore de dispositifs plus conceptuels.

La quatrième édition de “Portrait(s)” présente neuf artistes, dont les expositions se tiennent simultanément en centre-ville et à l’extérieur, à ciel ouvert. Dans l’espace des galeries du Centre Culturel Valery-Larbaud, sont réunis Jean Depara, Nicolas Comment, Hellen van Meene, Nicola Lo Calzo, Maï Lucas, Ruud van Empel et Jean-Christian Bourcart. Sur l’esplanade du lac de l’Allier, les promeneurs peuvent découvrir les portraits de Jean-Marie Périer, l’oeil proverbial des années 60 et 70 et en extérieur également ceux réalisés par Anton Renborg lors de son séjour à Vichy.

Pour en savoir plus : http://www.ville-vichy.fr/

Nicola Lo Calzo :

L’Italien Nicola Lo Calzo a entrepris d’explorer depuis cinq ans les mémoires post-coloniales de plusieurs continents. Après l’Afrique, après les Caraïbes, après la Louisiane aux Etats-Unis, il s’est intéressé à Cuba et plus particulièrement aux communautés africaines de l’île, descendantes des anciens esclaves. Explorant des corporations singulières telles que les loges de francs-maçons, les sociétés secrètes masculines, les associations de carnaval ou encore les jeunes tribus du mouvement hip-hop, il démontre comment ces différents “espaces sociaux” constituent de véritables îlots de résistance et de contre-pouvoir. Ses images portées par une chromie exubérante nous emmènent dans une Cuba libérée des clichés patriotiques et révolutionnaires. Nicola Lo Calzo est représenté par l’agence à paris.

Jean Depara :
Angolais d’origine, Jean Depara a émigré à Kinshasa dans les années 50 et s’est imposé très vite comme l’un des opérateurs les plus en vue de la capitale congolaise. Quand il ne tirait pas le portrait des jolies Kinoises dans son studio baptisé le “Jean Whisky Depara”, il faisait la sortie des bars ou des night clubs. Son flash en bandoulière, il éclairait les belles de nuit, fleurs de soie juchées sur le capot des voitures, flirtant avec l’amoureux d’un soir en chemisette cintrée. Toute l’énergie et l’insouciance de cette jeunesse noctambule transparaissent dans les images effervescentes de Jean Depara. Elles sont le reflet des grandes heures de Kinshasa, baptisée en son temps “Kin-la-joie, Kin-la-folie” par le romancier Achille Ngoye. L’oeuvre de Jean Depara est représentée par Revue Noire et diffusée par la galerie Magnin-A, à Paris.

Hellen Van Meene :
Entre les dernières fantaisies de l’enfance et les premières inquiétudes du monde adulte, la puberté signe une période délicate de transformations physiques et psychiques. La Néerlandaise Hellen van Meene produit depuis de nombreuses années des portraits d’adolescentes dont elle chorégraphie avec grâce la gestuelle et les regards teintés à la fois d’appréhension et de mélancolie. A mi-chemin du document et de la mise en scène, elle élabore avec chaque modèle une forme de fiction qui est au plus près de leurs émotions. Dans une lumière radieuse de portraits pré-raphaélites, elle cadre avec une grande justesse un âge délicat où l’on rêve de sortir du cadre justement. Hellen van Meene est représentée par la galerie Yancey Richardson à New York.

Nicolas Comment :
Photographe et auteur-compositeur français, Nicolas Comment dresse depuis six ans un “blason photographique” du corps de Milo, l’amante et muse qui apparaît et disparaît dans les replis d’un désir toujours renouvelé. Au miroir de Tanger, Berlin, Barcelone, Bruxelles ou Paris, le couple rejoue le huis clos amoureux. D’hôtels en hôtels, de chambres en ruelles obscures, de jardins en patios, Milo se cache et se dénude, s’engouffre dans la chambre noire pour mieux se diaprer d’une chromie chaude et sensuelle. Mais dans ces photos chargées en érotisme, il s’agit moins d’un effeuillage que d’une double mise à nu, celle du modèle comme celle du photographe qui libère sous nos yeux ses vertiges et ses obsessions.
www.nicolascomment.com

Maï Lucas :
Française installée aux Etats-Unis, Maï Lucas est une ancienne assistante de Nick Knight et de Stéphane Sednaoui, devenue elle-même photographe de mode. Fascinée par la “street culture”, elle documente depuis plus de vingt ans la rue et ses silhouettes lookées dont raffolent les “bureaux de tendance”. Fine observatrice des styles et des parades vestimentaires, elle accroche son regard à ces détails de mode qui singularisent une silhouette – une coupe afro, une perruque violette, un bustier zébré… A travers ses portraits de rue d’une jeunesse black ou latino ultralookée, elle décrypte surtout les signaux de l’affirmation de soi, de sa communauté ou de son métissage culturel. Maï Lucas est représentée par la galerie Helenbeck à Paris.

Jean-Christian Bourcart :
Jean-Christian Bourcart a réalisé, en collaboration avec le graphiste Ben Salesse un travail étonnant à partir des photos de la Farm Security Administration. Réalisées pendant la Grande dépression aux Etats-Unis, ces images font partie du patrimoine américain. Tournant le dos aux photos cultes, il s’est emparé des clichés refusés par Roy Stryker, le directeur du projet photo de la FSA, qui faisait des trous dans les négatifs lorsqu’il ne les jugeait pas dignes d’être exploités. Jean-Christian Bourcart a associé ces photos mutilées à des citations issus des “Raisins de la colère” de John Steinbeck. Il révèle ainsi d’étranges coïncidences entre la crise de 1929 qui a suscité de grandes migrations dans les années 30 aux Etats-Unis, et les convulsions de notre période contemporaine. La dimension plastique du travail est ainsi prolongée par un propos ouvertement politique et engagé. Avec le soutien du Musée Nicéphore Niépce. Jean-Christian Bourcart est représenté par la galerie In Camera à Paris.

Ruud Van Empel :
Ruud van Empel utilise le medium photographique comme une forme indépendante d’imagination. Chaque image résulte d’un assemblage sur ordinateur de photos qu’il réalise. Son travail d’inspiration conceptuelle a créé un nouveau genre dans la photographie. Dans sa série Untitled (2004), il explore le thème de l’innocence, et utilise dans la série suivante World (2005), un enfant de couleur pour la première fois comme un symbole de ce thème. Ces photos lui ont été inspirées par des photos prises durant sa propre enfance par son père. Un des traits caractéristiques du travail de Ruud van Empel est le soin extrême apporté à la composition d’une représentation parfaite et idéalisée, jusque dans les moindres détails. Mais le côté sombre de ces représentations, loin d’être toujours évident, est toujours présent.
Ruud van Empel est représenté par la galerie Flatland à Amsterdam.

Jean-Marie Périer :
C’était le temps des pantalons pattes d’eph de Cloclo et celui des lunettes géantes de Polnareff. C’était le temps de l’émission “Salut les copains” animée par Daniel Filipacchi sur Europe 1. Jean-Marie Périer a été le témoin privilégié de cette époque mythique qui a vu naître toute une nouvelle génération de chanteurs pop et yéyé. Devant son objectif défilent des stars déjà confirmées et des petites vedettes appelées à rentrer dans la légende. Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Eddy Mitchell, Françoise Hardy, les Beatles, Mick Jagger, Bob Dylan, sont tous là, échappés des pages de Elle, Jazz magazine ou Paris-Match, éternellement jeunes sous la patine du temps.