Moh! Kouyaté feat. Mariama : le joli clip de Darré

Moh! Kouyaté

Moh! Kouyaté feat. Mariama : le joli clip de Darré 

Extrait de l’album de Moh! KouyatéLoundo (un jour), le titre Darré a désormais son clip. On y retrouve Mariama pour un featuring entrainant et solaire. On ne se lasse pas d’écouter cette musique africaine si rayonnante. Le duo se produira en concert à Paris le 13 novembre prochain, sur les planches du Pan Piper. Ne le manquez pas !

Tracklist : 14 titres
Label : Foli Son Productions / L’Autre Distribution
Prix : 14,99 €
Acheter sur : Amazon l Itunes

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Depuis plusieurs années, son nom bruisse dans les conversations des guitaristes éclairés et amateurs de musique africaine: Moh! Kouyaté. Et n’oubliez pas le point d’exclamation ! Moh, comme Modjigui, son grand-père, gardien de la tradition et dont le nom signifie « espoir de l’homme ». Moh! comme le guitariste au groove mandingue généreux, installé à Paris depuis 2007 et jamais avare d’un boeuf ou d’un concert. Moh! Kouyaté, griot et fils de griot, un pied dans la tradition, l’autre dans les musiques actuelles, qui a choisi la musique pour faire danser les gens et les continents. Il a chauffé à blanc les nuits de Conakry, s’est recueilli sur la tombe du bluesman Robert Johnson et parcouru l’Europe en tournée.

Après le clip de Loundo, « un jour », Moh! Kouyaté présente enfin le clip de Darré avec Mariama en invitée avec qui il jouera à Paris le 13 novembre sur la scène du Pan Piper !
Vous l’avez peut être déjà vu sur scène aux Etats-Unis, en Angleterre, en Australie, en Hongrie ou à Paris. Dégaine soignée, chapeau incliné sur le côté, une présence solaire mais surtout un jeu de guitare époustouflant, à mi-chemin entre la tradition mandingue, le blues, le jazz et le rock. Avant de présenter son premier album, Loundo, Moh! Kouyaté a déjà une longue carrière derrière lui… D’abord, en Guinée, formé à l’école traditionnelle par ses parents et ses oncles, tous impliqués dans la vie musicale de Conakry.

Chez les Kouyaté, dynastie de griots depuis le 13è siècle, l’apprentissage de la musique, c’est sacré ! Son père l’encourage et lui montre ses premiers accords, sa grand-mère lui achète une guitare artisanale au marché. Il se forge une oreille en écoutant les grands classiques de l’authenticité guinéenne : le Bembeya Jazz et son lumineux guitariste Sékou « Diamond Fingers » Bembeya, le Syli Authentique, Kouyaté Sory Kandia ou encore Ousmane Kouyaté, le guitariste de Salif Keita. Les progrès de Moh! sont fulgurants. En quelques années, il se fait repérer par les meilleurs guitaristes de Guinée qui voient en lui la relève. L’un d’eux, Amadou Diallo, lui fait découvrir l’album Tenderly de George Benson. C’est un choc ! Et le point de départ d’un appétit insatiable pour de nouveaux styles de jeu : Django Reinhardt, Santana, BB King, Ben Harper, Jimi Hendrix…

La nuit, Moh! anime les soirées de la capitale guinéenne avec son groupe Conakry Cocktail, il invente un son guinéen moderne, influencé par le travail de Joe Zawinul.

En 2004, il rencontre le bluesman Corey Harris, invité par l’ambassade américaine pour un concert. Fasciné par l’Afrique de l’ouest, Corey Harris a déjà sillonné le Mali avec Martin Scorsese et Ali Farka Touré pour le film du Mali au Mississipi. Avec Moh!, l’entente est immédiate et l’année suivante, il lui propose de l’accompagner en tournée. Pendant trois mois, en tour bus, Moh! fait l’expérience du gigantisme américain. Et alors que les sources du blues puisent dans la terre ouest-africaine, Moh! en découvre les affluents : le delta du Mississipi et ses guitaristes géniaux, si proches cousins d’Amérique.

En 2007, il pose ses valises en France et découvre la scène afro-jazz de Paris. Très vite, Moh! se fait un prénom dans le milieu. Il multiplie les rencontres humaines et artistiques et retrouve de talentueux compagnons de route (Ba Cissoko, Fatoumata Diawara). En quartet, il commence à tourner dans les cafés et les salles parisiennes, puis en Europe.

En parallèle de ses nombreux projets, il compose son premier album, Loundo (« un jour »), véritable somme de toutes ses expériences. On y entend la générosité et la richesse de vingt années de carrière entre L’Afrique, les Etats- Unis et l’Europe. Des rencontres magiques, comme celle, en Italie, avec Piers Faccini, invité avec Vincent Ségal sur le délicat Gassata. Un groove ultradansant, digne d’un Mory Kanté, comme sur « T’en vas pas, ça va pas » un morceau composé pour un couple d’amis en crise et playlisté par Radio Nova, RFI ou Africa N°1. Bien souvent, Moh! Kouyaté conserve un pied dans la tradition, l’autre dans les musiques actuelles. Mandingue et afro-beat se tutoient par exemple sur Yarré ou sur le très funk Yéllé. En soussou, malinké, djahanké, pular ou français, il chante le bonheur, les drames de la vie, la difficulté de l’exil, l’instabilité du quotidien en Guinée et l’élan vital, l’espoir, celui qui permet d’avancer en toutes circonstances. Dans Loundo, « un jour », une balade aux accents rock, Moh! incite à la persévérance et à la patience : lorsqu’on y met du sien, tout peut arriver. Ce jour tant attendu a sonné et c’est celui de Moh! Kouyaté !

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