Nowhere Men, tome 1 : un comics de Eric Stephenson et Nate Bellegarde (Delcourt)

Nowhere Men

Nowhere Men – tome 1

Ecrit par Eric Stephenson, le responsable éditorial d’Image Comics qui édite notamment Walking DeadNowhere Men est un comics de SF ambitieux au scénario dense et enchevêtré, mis en images par l’excellent illustrateur Nate Bellegarde (Hector Plasm, Invincible Presents : Atom Eve  Rex Splode, Brit).

Date de parution : le 15 avril 2015
Auteurs : Eric Stephenson (scénario), Nate Bellegarde (dessin), Jordie Bellaire (couleurs)
Editions : Delcourt
Prix : 17,95 € (144 pages)

Résumé de l’éditeur:

Quatre scientifiques surdoués, à l’aube d’avancements majeurs, se sont rassemblés en un groupe de chercheurs, la World Corp, à l’initiative d’un nouvel âge. Ils sont devenus les scientifiques les plus célèbres de leur temps. Ils ont changé le monde et sont aimés de tous pour cela. Pourtant, quelque chose a dérapé. Et lorsque l’objectif est le progrès à tout prix, qui finalement en paye le prix ?

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Le point sur l’album :

Sobrement intitulé « Un destin pire que la mort », ce premier tome fait l’introduction d’un récit futuriste où une bande de quatre scientifiques partent à la conquête du monde. Une entrée en matière parfois confuse ou pour le moins compliquée à suivre car l’histoire est très morcelée. Le lecteur est téléporté à différentes époques, où les scientifiques apparaissent plus ou moins vieux et où différentes équipes se partagent une intrigue qui a du mal à lier l’ensemble de manière cohérente. Une construction narrative un peu chaotique qui peut en perdre plus d’un.

Mais si cette première accroche paraît très désordonnée, le sens de l’action et du spectaculaire des auteurs retient toute notre attention.

Surtout grâce au dessin de Nate Bellegarde, qui est aussi simple qu’efficace. Un trait plutôt fin et épuré, qui accentue les effets visuels de créatures très imposantes venues jouer les gros bras. Un dessin qui fait vraiment le job et nous ferait presque oublier le récit décousu de Nowhere Men.

Heureusement, le fil de l’histoire se redresse un peu en fin d’album, pour se recouper un peu et nous donner une direction plus nette. Mais il aura fallu attendre un certain temps, c’est dommage. On reste néanmoins curieux de découvrir la suite de Nowhere Men, qu’on attend malgré tout. Avis partagé, donc.

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