Odyxes, tome 1 : une BD de Christophe Arleston et Steven Lejeune (Soleil)

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Date de sortie : 20 août 2014
Auteurs :  Christophe Arleston (scénario) et Steven Lejeune (dessin)
Prix : 13,95 € (48 pages)

Odyxes est la nouvelle série fantastique de Christophe Arleston (Les Naufragés d’Ythaq, Tykko des sables, Lanfeust…), illustrée par Steven Lejeune (Dieux a les boules !, Les chroniques de Sillage). Naufragé du temps est un premier album qui ouvre le bal d’un voyage dans le temps qui promet d’être long… du moins on l’espère.

Résumé de l’éditeur :

Oscar Rimbaud est étudiant en médecine, à Paris. Mais il se réveille dans la peau d’un marin de la Grèce antique, commandant une flottille. Est-il en train de rêver ? Non, tout autour de lui semble trop réel. Et il a le souvenir de cette fille étrange, rencontrée à l’hôpital, qui l’a attiré chez elle… En attendant, coincé dans un port égyptien, il doit trouver le moyen de ramener ses hommes en Grèce, et va pour cela utiliser quelques-unes de ses connaissances modernes. Oscar, devenu Odyxes, va s’ingénier à survivre dans un monde rude qui s’avère plus complexe qu’il ne l’imaginait, et tenter de comprendre pourquoi il a été projeté dans ce passé lointain..

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Arleston nous propose un nouveau voyage : à travers le temps. Notre jeune héros, Oscar, est interne en médecine. Sauf que, aux premiers temps de la Grèce Antique, il s’appelle Odyxes, capitaine d’une flotte de huit navires en perdition, au large de l’Egypte. Un saut dans le temps (et dans l’espace tant qu’à faire) qu’il ne s’explique pas et qu’il aura du mal à réaliser dans un premier temps. L’idée de ce passage temporel subi, non voulu, pas plus qu’expliqué, créé évidemment son lot de rebondissements et de situations inconfortables pour notre ex-étudiant. Une série qui combine, comme toujours avec Arleston, action, aventure, intrigues, dépaysement et humour. Et avec talent s’il vous plaît. Avec Naufragé du temps, la série prend un très bon départ.

Le dessin de Steven Lejeune est graphiquement très « nouvelle école » avec une coloration ultra-numérique (joue même avec les effets de flou). Le trait fin et légèrement arrondi (comme souvent dans l’univers d’Arleston) participe à l’échappée belle, malgré une sensation de manque d’audace qui peut poindre de temps en temps.

Odyxes ne fait pas que des promesses avec ce premier album, il commence une belle aventure dès les premières pages. A suivre !

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