Sexe et Erotisme s’exposent à Lasécu du 16 novembre 2013 au 18 janvier 2014

Affiche

Communiqué de presse :

En 2013, cent ans après l’édition du premier catalogue de l’Enfer de la Bibliothèque Nationale à l’initiative de Guillaume Apollinaire, Lasécu a demandé à plus de 69 artistes de porter au regard du public leur vision de l’érotisme. Au début du XXe siècle Guillaume Apollinaire fut en effet un des grands explorateurs de l’érotisme. Chercheur et curieux, grand lecteur, pasticheur, il fut l’éditeur malicieux et le préfacier de dizaines d’ouvrages érotiques rares, pour le compte de la Bibliothèque des curieux; mais aussi le premier grand bibliographe de l’Enfer de la Bibliothèque Nationale, édité en 1913.
Le mot Enfer renvoie, par métonymie, aux rayons d’une bibliothèque, d’accès restreint et regroupant pour l’essentiel des ouvrages jugés licencieux ou «contraires aux bonnes mœurs». De nos jours, l’Enfer est une figure de style : sur le plan administratif, les livres conservés en bibliothèque ont pour fonction d’être, avant tout, mis à la disposition des publics. La restriction repose alors sur l’âge légal de la majorité et oppose bien souvent «public adulte averti» et «jeune public».
On retrouve des représentations érotiques d’actes sexuels dans presque chaque civilisation, qu’elle soit antique ou moderne. Les Grecs et les Romains sont quant à eux à l’origine de nombreuses œuvres artistiques et décorations à caractère érotique, provenant également de leur croyance religieuse et culturelle particulièrement influente dans l’ouest de l’Europe. Les Grecs de l’Antiquité ont souvent peint des scènes sexuelles sur leurs céramiques, bon nombre d’entre elles étant notoires du fait qu’elles constituent les représentations homosexuelles les plus anciennes dont on dispose aujourd’hui. Il y a de nombreuses peintures et sculptures sexuellement explicites dans les vestiges romains de Pompéi et Herculanum. Les Romains considéraient les représentations sexuelles comme des décorations de bon goût.
Dans les pays asiatiques tels que l’Inde, le Japon et la Chine, les représentations du sexe et l’art érotique ont des significations spécifiques au sein des religions. Au Japon, l’art érotique a trouvé son plus grand développement dans les travaux des estampes japonaises. Tout reste à découvrir sur la planète Vénus…
A-mateur d’art nous nous trouvons dans une position de voyeur face à la représentation érotique. Ce catalogue d’exposition fera trace et se retrouvera tout naturellement en bonne place sur les rayons des bibliothèques.

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