Sherlock Holmes – Les Chroniques de Moriarty, tome 1 : une BD de Sylvain Cordurié et Andrea Fattori (Soleil)

Couv_224808

Sherlock Holmes – Les Chroniques de Moriarty est une nouvelle série du scénariste Sylvain Cordurié accompagné cette fois de l’illustrateur Andrea Fattori. Contrairement aux autres séries Sherlock Holmes de la collection 1800 chez Soleil Production, c’est le personnage de James Moriarty qui est ici à l’honneur. L’ennemi juré du célèbre détective est ressuscité d’entre les morts pour venir hanter les possesseurs du nécronomicon.

Date de sortie : 10 septembre 2014
Auteurs : Sylvain Cordurié (Scénario) et Andrea Fattori (Dessin)
Prix : 13,95 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Mai 1892. Le Professeur Moriarty se sacrifie pour empêcher les anciens Dieux de fouler la Terre. Ces derniers l’attirent sur leur monde pour lui faire payer. Ainsi disparaît l’ennemi du détective. Juin 1893. Femme d’affaires habituée à nager en eaux troubles, Meredith Rutherford rentre chez elle et a la surprise de tomber sur un intrus qu’elle connaît bien : James Moriarty, de retour à Londres après une année d’exil. Une expérience qui en a fait un homme encore plus redoutable qu’il ne l’était déjà. Et qui le conduit à une nouvelle croisade.

Le point sur l’album :

Sylvain Cordurié élabore un scénario innervé de science-fiction où son personnage central James Moriarty expie ses crimes commis durant sa vie au supplice d’une sorte de purgatoire. Soumis aux pires atrocités par la volonté des anciens Dieux, James Moriarty parviendra à échapper à la vigilance de ses geôliers et revenir dans le monde des vivants. A partir de là, l’a-t-il décidé, il partira en guerre contre tout ceux qui feront l’apologie de ces anciens dieux, et notamment les possesseurs du nécronomicon. Malheureusement, le scénario se perd dans ses méandres lovecraftiens, entrecoupant le récit par le calvaire enduré par Moriarty durant tout l’épisode. Ce qui génère un problème de rythme (et d’intérêt).

Un épisode qui souffre de l’absence de véritable enjeu, et de figure marquante (les personnages secondaires sont fantomatiques). C’est dommage.

Le dessin de Andrea Fattori est quant à lui assez classique, mais agréable. Son trait est précis, ses planches plutôt détaillées. Un style qui ne se démarque pas vraiment, dans un sens comme dans l’autre.

Ce premier tome de Sherlock Holmes – Les Chroniques de Moriarty manque donc de structure et de suspense, mais la suite peut réserver des surprises. Soyons certains que le potentiel de Sylvain Cordurié n’est pas entamé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici