Walkyrie, tome 2 : une BD de Sylvain Cordurié et Drazen Kovacevic (Soleil)

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Date de sortie : 20 août 2014
Auteurs : Sylvain Cordurié (scénario) et Drazen Kovacevic (dessin), Simon Champelovier (couleurs)
Prix : 14,95 € (62 pages)

Walkyrie est un diptyque fantastique qui met en scène avec brio nombre de figures de la mythologie viking (les géants de glace, les nains, les Dieux d’Asgard etc…) sur un scénario de Sylvain Cordurié (Celeste noir, Acriboréa, Sherlock Holmes…) et un dessin de Drazen Kovacevic (L’Epée de feu, La Meute de l’Enfer, La roue).

Résumé de l’éditeur : 

Asgard est tombée. Et des Ases, il ne reste que Hermód. Avec sa compagne Gunhild et une ambassade viking menée par Alrik, il a dû fuir la cité des dieux, détruite par les Elfes blancs et leurs alliés, pour se retrouver face à de nouveaux adversaires : Freyja et ses walkyries. Pendant que les fugitifs luttent pour leur survie et tentent de comprendre comment la vigilance d’Odin et des Nornes a pu être trompée, les armées ennemies écrasent les Hommes sur Midgard.

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Le Dixième Monde sonne le glas des neuf autres après une guerre sans merci où toutes les créatures les peuplant ont dû s’affronter sans relâche. Dans ce second et dernier album, le scénariste ne laisse aucun répit au lecteur, faisant preuve d’une grande maîtrise dans le déploiement de son récit comme dans son dénouement qu’il soigne à la façon d’une grande saga. Partie initialement pour quatre tomes, la série a dû être raccourcie faute d’avoir rencontré son public. Mais cela n’empêche pourtant pas Cordurié d’être plus que généreux, donnant à la fois plus encore de relief à ses nombreux personnages, si charismatiques, et offrant de magnifiques scènes de guerres, tout en rythme et en tension. Une lecture jouissive et haletante, que l’on aurait aimée retrouver sur d’autres épisodes de cette série à fort potentiel.

Surtout quand y sont associés les talents de Drazen Kovacevic. Ce dernier parvient à dessiner de véritables fresques avec une finesse rare. Un graphisme presqu’en mouvement, qui dynamise remarquablement les scènes d’affrontement (voir planche ci-dessus qui en est une belle illustration). Bluffant.

En conclusion, il est toujours temps de réparer nos erreurs. Courrez donc vous procurer ce diptyque, vivier à sensations fortes. L’une des parutions à ne pas manquer de cette rentrée.

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