Accueil Cinéma A la vie, un film de Jean-Jacques Zilbermann

A la vie, un film de Jean-Jacques Zilbermann

Le réalisateur, Jean-Jacques Zilbermann, voulait depuis très longtemps faire un film en hommage à sa mère, réellement déportées à Auschwitz.

La scène finale des trois « vieilles » dames, sont les personnes réelles de cette histoire dont la mère du réalisateur, filmées il y a plusieurs années alors qu’elles avaient 70 ans et s’étaient retrouvé à Berck-Plage. Justement dans les années 60. Scène très émouvantes.

Date de sortie : 26 novembre 2014
Durée : 1h44
Avec : Julie Depardieu, Suzanne Clément, Johanna ter Steege

Synopsis :

1960. Trois femmes, anciennes déportées d’Auschwitz qui ne s’étaient pas revues depuis la guerre, se retrouvent à Berck-Plage. Dans cette parenthèse de quelques jours, tout est une première fois pour Hélène, Rose et Lili : leur premier vrai repas ensemble, leur première glace, leur premier bain de mer… Une semaine de rires, de chansons mais aussi de disputes et d’histoires d’amour et d’amitié…

Mon avis sur le film :

Le tout début du film est poignant puisqu’on voit la vie au camp de concentration. Historique, dur et insupportable. Heureusement cela ne dure que quelques minutes. On traverse très vite les années d’après-guerre pour se retrouver en 1960. Tout nous rappelle ces années : les tenues vestimentaires, surtout les maillots, la décoration intérieure avec la cuisine en formica, jaune bien entendu ! Les meubles rudimentaires…Dans la rue, les voitures sont toutes plus jolies les unes que les autres ! Et on danse le twist au Club Mickey, sur la plage !

Les trois amies du camp se retrouvent à Berck. Je ne vous apprendrai rien en vous révélant cela puisque c’est dans le synopsis. Par contre, on peut regretter qu’il ne se passe rien d’exceptionnel. Ca manque de punch, de coups de gueule, de rires, de larmes… C’est trop gentillet, pourrait-on dire… Pas assez d’émotions.

La fin est un peu plus mouvementée et drôle, mais bon, rien d’exceptionnel. Un bon film du dimanche soir !

Dommage car ce film aurait pu davantage marquer nos mémoires.

En fonction depuis 2010, Bénédicte est notre directrice déléguée. Elle partage son expertise en de nombreux domaines. Elle dévore les livres comme d'autres dévorent le chocolat. Responsable des rubriques Littérature et Cinéma, elle gère aussi les opérations concours réalisées avec nos partenaires. Elle est notamment membre de l'Union des Journalistes de Cinéma (UJC).

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Quitter la version mobile