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Arsène Lupin, les Origines – tome 1 : une BD de Benoît Abtey, Pierre Deschodt et Christophe Gaultier (Rue de Sèvres)

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Rendez-vous en Haute-Boulogne, dans la maison de redressement où est retenu le jeune Arsène, du haut de ses douze ans. Alors qu’un journaliste enquête sur Les disparus de la Haute-Boulogne, le lecteur découvre dans cette adaptation les origines de cette légende au fil d’un premier album qui pose les bases de l’intrigue.

Date de sortie : 1er octobre 2014
Auteurs :  Benoît Abtey, Pierre Deschodt (Scénario), Christophe Gaultier (Dessin) et Marie Galopin (Couleurs)
Prix : 13,50 € (56 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Le jeune Arsène est un enfant de la rue. Il a 12 ans quand il est envoyé à la Haute Boulogne, sinistre maison de redressement sur Belle-île en mer. Son crime ? avoir été témoin du meurtre d’un maître de savate, Théophraste Lupin. C’est dans ce bagne pour jeunes garçons que débutent les aventures du jeune Arsène, qui sera adopté dans ce tome 1 par le comte de la Marche. Celui-ci lui assurera la formation d’un gentleman, et lui transmettra son combat personnel, la lutte contre la Confrérie des Lombards, qui gouvernent le monde en coulisses par le crime et l’argent.

Le point sur l’album :

Benoît Abtey et Pierre Deschodt signent un scénario original, qui nous immerge dans la douloureuse enfance de ce voyou des rues au grand coeur, Arsène. A travers un premier album rythmé par de nombreux rebondissements, et notamment de guet-apens auxquels Arsène va devoir faire face, les auteurs nous révèlent la genèse de l’histoire et les secrets qui l’environnent. Adopté par le Comte de la Marche, le jeune premier va en effet recevoir tous les enseignements nécessaires à la lutte contre la Confrérie des Lombards, société secrète omnipotente. Un récit initiatique assez soigné, qui aurait pu être presque chapitré. L’histoire avance à une telle allure qu’elle paraît en de rares instants un peu saccadée. La lecture ne souffre toutefois pas d’autres défauts.

Le dessin de Christophe Gaultier est assez brut, sans artifices. Son trait irrégulier et charbonneux donne vie à des personnages authentiques, au relief bienvenu. Un graphisme associé à la simplicité assumée de sa coloration (de Marie Galopin). Le résultat ne plaira pas à tout le monde mais il traduit un joli caractère, toujours appréciable.

En conclusion, ce premier album d’Arsène Lupin – les origines séduit et pourrait bien convaincre plus franchement avec les épisodes à venir… A surveiller, donc.

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