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CNAP – Des choses en moins, des choses en plus / du 11 février au 2 mars 2014 – Palais de Tokyo, Paris

P02 Didier Fiuza Faustino, Opus incertum, 2008 – Centre national des arts plastiques © Adagp, Paris / CNAP / photo : Galerie Michel Rein

Une exposition inédite autour des collections vivantes du Centre national des arts plastiques 14 FÉVRIER – 2 MARS 2014
Palais de Tokyo, 13 Avenue du Président Wilson – 75116 Paris

Le Palais de Tokyo présente Des choses en moins, des choses en plus une exposition construite au- tour des collections protocolaires et relationnelles du Centre national des arts plastiques (CNAP), abordant l’écriture de l’exposition et sa grammaire via le prisme de l’art vivant, en résonance au projet LA PERMANENCE réalisé en partenariat avec le Musée de la danse à Rennes.
Avec les œuvres de : Pierre Alferi, Laurie Anderson, Eleanor Antin, Béatrice Balcou, Davide Balula, Pierre Bismuth, Ulla von Brandenburg, Olivier Cadiot, Boris Charmatz, Thomas Clerc, Hsia-Fei Chang, Antonio Contador & Julie Béna, Carole Douillard, Didier Faustino, Christophe Fiat, Nicolas Floc’h, Ceal Floyer, Dora Garcia, Mauricio Ianes, IKHEA@SERVICES, Ann Veronica Janssens, Christian Marclay, Melik Ohanian, Roman Ondák, Steven Parrino, Cécile Paris, Maxime Rossi, Noé Soulier, Annie Vigier & Franck Apertet (les gens d’Uterpan), Michel Verjux, Fred Wiseman, Lawrence Weiner.

L’exposition sera par ailleurs enrichie par la réactivation de trois pièces de la collection du FRAC Lorraine et par une série de concerts et performances produits dans le cadre des « Events » du Palais de Tokyo.

Résolument prospective, la collection du CNAP s’est intéressée depuis plusieurs années, par le biais d’acquisitions et de commandes à l’art vivant ou comment, dans une approche transdisciplinaire, le performatif, le sonore, le chorégraphique peuvent réinventer de nouveaux rapports à l’œuvre et à son contexte. La collection offre ainsi un panorama ouvert sur une génération d’artistes cherchant à interroger l’appareillage de l’exposition et sa définition par la production d’œuvres performatives, frag- mentaires, participatives : autant de propositions se produisant non pas devant un public mais avec un public.
Telle une exposition en actes, déterminée par l’intervention et la responsabilité du public, Des choses en moins, des choses en plus propose une nouvelle approche de l’exposition plus subjective, comporte- mentale et loin de l’effet pour « renouer l’art avec l’existence ordinaire et collective ».
Oscillant entre participation et observation, l’ensemble du projet invite le public à chorégraphier sa propre présence. Face à face entre l’espace public et celui de l’exposition, entre l’artiste et l’audience, entre l’art comme objet et l’art comme action, l’exposition habite le lieu en jouant sur une constellation d’attitudes réceptives autour de l’élaboration et de la monstration de l’œuvre. Protocoles à activer, par- tage de statut, remise en question des règles de l’institution, renversements de situations : Des choses en moins, des choses en plus réunissant une quarantaine d’artistes, invite à réfléchir sur une nouvelle syntaxe possible, où chaque proposition vient apporter à la clé de voûte du projet une hypothèse de réponse.

Commissariat : Agnès Violeau, commissaire d’exposition indépendante et Sébastien Faucon, respon- sable des collections arts plastiques au Centre national des arts plastiques

Des choses en moins, des choses en plus fait partie de la saison « L’État du ciel » au Palais de Tokyo qui, du 14 février au 7 septembre, témoigne de l’attention portée par des artistes, des poètes, des philosophes aux circonstances physiques, morales et politiques de notre monde. La première partie sera composée entre autres des expositions Nouvelles histoires de fantômes de Georges Didi-Huberman et Arno Gisin- ger, Mo’swallow, de David Douard et Terre de départ de Angelika Markul.

Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

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