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Lancaster, tomes 1 & 2 : une BD de Christophe Bec et Jean-Jacques Dzialowski (Glénat)

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Date de sortie : 11 juin 2014
Auteurs : Christophe Bec (scénario) et Jean-Jacques Dzialowski (dessin)
Prix : 13,90 € (48 pages)

Lancaster  (Jim , de son prénom) est le nouveau héros créé par Christophe Bec (Bunker, Carthago, Doppelgänger, le double maléfique, Pandemonium, Sanctuaire, l’Aéropostale, Sibéria 56Deepwater Prison…) pour une série en diptyque illustrée par Jean-Jacques Dzialowski (Groom Lake, Batman – Prédateurs Nocturnes).

Résumé de l’éditeur (tome 2) :

Jim Lancaster, lord anglais anobli par la reine à la suite de ses exploits lors de la Seconde Guerre mondiale, est envoyé sur la base polaire d’Hyperborée à la recherche d’une mystérieuse civilisation disparue. En compagnie de son acolyte français Robert et de la belle journaliste Audrey, il descend dans un gouffre où sont censés se trouver les restes d’une cité bâtie par ladite civilisation, mais pas seulement… car ils découvrent également ceux d’un bivouac d’anciens militaires nazis ! En effet, sur place, tapi dans l’ombre, se trouve un vieil adversaire de Lancaster, bien déterminé à lui rendre la monnaie de sa pièce !

Christophe Bec a ainsi imaginé un vétéran de la seconde guerre mondiale propulsé en plein Arctique pour une mission scientifique occulte, qui promet une découverte bouleversante pour l’humanité. Evidemment, la quête du graal ne se fera pas sans une course-poursuite, qui va se révéler très vite mystérieuse et anachronique. Christophe Bec s’amuse dans son domaine de prédilection : la science-fiction, en jouant avec l’échelle du temps. Une idée intéressante et originale développée au long de deux albums bien écrits mais qui ne prennent pas le temps qu’il aurait fallu pour développer les personnages, dont on a du mal à s’attacher.

Le dessin de Jean-Jacques Dzialowski est celui d’un spécialiste du comics. Forcément, on retrouve le style graphique de cet univers dans Lancaster. Les traits sont sombres, souvent volontairement imprécis ou floutés (on a parfois du mal à savoir qui est qui dans les scènes d’action). Mention spéciale à la couverture superbement mise en couleurs par Yann Villeneuve, dans un esprit vieille école très bien trouvé. Dommage que ce style ne fut pas choisi pour l’album.

Lancaster est une bonne série, plutôt divertissante. Mais elle aurait pu être bien plus encore, vu le potentiel…

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