Accueil Littérature Les anges meurent de nos blessures, un livre de Yasmina Khadra

Les anges meurent de nos blessures, un livre de Yasmina Khadra

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Publié aux Editions Julliard, le 22 août 2013

Yasmina Khadra raconte l’histoire d’un homme araberbère. C’est Yasmina lui-même qui a inventé ce terme : est araberbère tout habitant de l’Afrique du Nord.

Turambo est un garçon des bidonvilles. Turambo est un jeune garçon qui a pris  le nom de son village qui a subi un glissement de terrain et a disparu sous la boue, en faisant de nombreuses victimes. Il a vécu toute sa jeunesse dans différents bidonvilles, jusqu’au jour où il fut remarqué, par des français, pour ses dons de boxeur. Il avait un gauche exceptionnel !

Difficile de résumer un tel livre car à travers ses quatre cents pages, l’auteur nous dévoile toute la finesse de Turambo, et sa richesse intérieure. Il semble misérable, mais il est beau et ses pensées sont grandes. On découvre également l’Algérie de l’entre deux guerres, d’un côté les français, de l’autre les arabes. Deux mondes qui ne se mélangent pas. Et pourtant Turambo, lui, va intégrer le monde français. Il va réussir à sortir de son bidonville. Gino sera son meilleur allié et ami.

L’auteur, avec beaucoup de psychologie, nous livre les déboires de Turambo avec les hommes, mais aussi avec les femmes. Il découvre sa cousine, pour qui il a un gros béguin, puis ce sera Aïda qui va lui faire découvrir le plaisir de la chair. Jusqu’au jour, où il découvrira le grand amour. L’amour de sa vie qui va avoir de lourdes conséquences sur sa vie.

Le monde de la boxe nous est conté avec des détails percutants. Et les réflexions de Turambo, analphabète, sont emplies de philosophie. Même si ses actes dépassent tout entendement…

La vie est dure pour Turambo, de plus en plus dure, encore plus dure jusqu’à son dernier souffle… Turambo est « mal-né » et en souffrira toute sa vie.

Voilà un livre très bien écrit, qui parle très justement de la vie en Algérie, des rapports humains, encore plus compliqués à cette époque-là, avec la colonisation de l’Algérie.

En fonction depuis 2010, Bénédicte est notre directrice déléguée. Elle partage son expertise en de nombreux domaines. Elle dévore les livres comme d'autres dévorent le chocolat. Responsable des rubriques Littérature et Cinéma, elle gère aussi les opérations concours réalisées avec nos partenaires. Elle est notamment membre de l'Union des Journalistes de Cinéma (UJC).

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