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The Riot Club, un film de Lone Scherfig (DVD)

The Riot Club DVD

The Riot Club, disponible en DVD

Miles Richards et Alastair Ryle sont issus d’une lignée aristocratique. Ils ont tout naturellement intégré les rangs de la très prestigieuse université d’Oxford et rêvent de rejoindre le très select Riot Club, un cercle très privé, réservé à la crème de l’élite, qui a pour valeurs l’hédonisme, le dépassement de soi sans aucune limite, et la croyance que l’argent peut et doit tout acheter.

Date de sortie DVD : le 5 mai 2015
Durée : 1h43
Avec : Natalie Dormer, Sam Claflin, Douglas Booth, Jessica Brown Findlay, Harry Lloyd
Prix: 13,99 € (DVD)

Synopsis du film The Riot Club :

Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Ce cercle très secret d’Oxford fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis 3 siècles. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie…

Si Miles est pragmatique et heureux d’avoir une petite-amie qui vient d’un milieu plus modeste, Alistair revendique pour sa part son élitisme, n’aspirant qu’à suivre les traces de son oncle, un membre influent du Parlement et ancien membre du club sélectif.

Rapidement cooptés et après un rite d’initiation assez humiliant, les deux nouveaux étudiants deviennent membres de la fameuse institution où lors du repas annuel qui consacre leur intronisation, les choses vont déraper en portant à son paroxysme le phénomène de caste sans foi ni loi, fort de son pouvoir sur lequel se fondent les principes du cercle.

Le film est tiré d’une pièce de théâtre, « Posh« , de Laura Walde dont elle a elle-même écrit le scénario et adaptée à l’écran par la Danoise Lone Scherfig, adepte du dogme 95 dont la mise en scène, très maîtrisée, s’inspire des préceptes notamment dans la montée en puissance du récit et son réalisme avec ses effets dévastateurs où les outrages progressifs et répétitifs perpétrés instaurent un climat de tension, de haine et de violence.

Si le drame débute comme une comédie, c’est pour mieux interpeller sur le rite initiatique et son ambivalence où la société de classes avec son lien d’appartenance et sa bonne éducation, révèle toute son arrogance, son machisme, son mépris pour les faibles et sa confiance absolue en sa condition, source d’impunité.

Les personnages à l’allure estampillée par leur milieu où se transmettent de génération en génération les codes, sont bien sentis et remarquablement servis par de jeunes acteurs au jeu aussi physique qu’esthétisant, avec une mention toute particulière pour le duo Sam Claflin dans le rôle d’Alastair Ryle et de Max Irons (le fils de Jeremy) dans celui de Miles Richards.

Un regard sans concession sur la haute société so british ! dont l’avidité de puissance n’a d’égale que « ses bonnes origines »…

https://youtu.be/ckkHcFkYfKk
Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

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