Premier tome détonnant d’une nouvelle équipe d’auteurs composée de Sophie Guerrive, Benjamin Abitan et Olivier Schwartz (après celle de Fabien Vehlmann et Yoann), Les aventures de Spirou et Fantasio prennent une direction osée avec La mort de Spirou.
Un titre choc pour une entrée en matière palpitante, avec le retour de Spirou et Fantasio à Korallion, la cité sous-marine où ils vont mener une nouvelle enquête… et les embûches qui les attendent seront nombreuses. Un scénario d’une grand maitrise qui parvient à créer l’effet de surprise et à renouveler la saga sans s’égarer.
Le dessin rétro de Schwartz est quant à lui une vraie réussite. Le trait arrondi et faussement vintage fait tout le charme de ce 56ème tome. Un régal.
L’aventure est totale, tout comme le suspense. On a hâte d’en savoir plus après le terrible évènement qui semble conclure cet album. A suivre donc avec impatience…
Extrait de la BD :
À l’approche du centenaire des Éditions Dupuis, Spirou et Fantasio ont la mauvaise idée de disparaître de la surface de la Terre ! Peut-être justement parce qu’ils sont en dessous. Dans la cité sous-marine de Korallion, qu’ils avaient déjà visitée lors d’une précédente et mythique aventure de Franquin :Spirou et les Hommes-Bulles… Merveilleuse passerelle entre le glorieux passé de Spirou et les codes narratifs de l’aventure contemporaine, La Mort de Spirou lui offre une renaissance enivrante, entre grande aventure et réflexion sur notre société. Aux manettes graphiques de ce Spirou « next gen » : Olivier Schwartz, dont le dessin vintage pratiqué sur « Le Groom vert-de-gris » se mue en merveilleux traducteur de la modernité contemporaine. À l’écriture du scénario, un duo piquant, composé de Benjamin Abitan, auteur et homme de radio, et Sophie Guerrive, auteure des remarqués Tulipe et Le Club des amis.
La tragédie du monde moderne est que la plupart des gens ne pensent pas à la relation de cause à effet