[BD] Pitcairn – L’île des révoltés du Bounty, tome 1 : récit de l’une des plus célèbres mutineries (Glénat)
Petit retour sur Pitcairn – L’île des révoltés du Bounty dont le second tome paraitra le 5 octobre prochain. Véritable récit-enquête sur la mutinerie qui eut lieu sur la Bounty à la fin du XVIIIème siècle, ce premier album propose un autre point de vue, celui des mutins. Après avoir abandonné la plus grande partie de l’équipage et du capitaine de ce navire de la Royal Navy, le second Fletcher Christian et ses hommes partent à la recherche d’une île où s’établir et fonder leur communauté.
Le scénario de Mark Eacersall (Tananarive) et Sébastien Laurier explore cette aventure sous un jour nouveau avec un album introductif qui se révèle finalement assez calme malgré la mutinerie comme point de départ. Si l’album manque un peu de rythme, le dessin de Gyula Németh séduit. Son trait naturel et soigné offre de belles planches qui font réellement voyager.
Vivement de voir la suite de ce récit qui demande encore à livrer tous ses secrets.
Extrait de la BD :
Résumé de l’éditeur :
Le Bounty est un navire de la Royal Navy chargé de ramener de Polynésie des plants d’arbres fruitiers destinés à nourrir les esclaves des colonies antillaises. Sur le trajet du retour, après cinq mois d’escale à Tahiti, une mutinerie éclate, menée par le second Fletcher Christian. La majorité des marins fidèles au capitaine Bligh est abandonnée avec ce dernier à bord d’une chaloupe. Le bateau est désormais aux mains d’une poignée de révoltés…
Comment la construction d’une société idyllique a-t-elle pu se transformer en enfer ? En retraçant l’authentique parcours des célèbres révoltés du Bounty, les auteurs confrontent mythe hollywoodien et réalité, et proposent leur vérité à travers un récit haletant, entre roman d’aventure, thriller tropical et récit des origines. Découvrez l’adaptation en bande dessinée du récit-enquête de Sébastien Laurier La Bounty à Pitcairn (prix du livre insulaire 2017), illustrée par le naturalisme expressif de Gyula Németh, qui doit autant à l’énergie lâchée de Christophe Blain qu’à l’exotisme poétique de Hugo Pratt.