
L’auteur-compositeur franco-américain Jonathan Sellem et son groupe Child of Ayin dévoilaient le 30 septembre le premier album Top of the Sinaï avec 13 titres marqués par le folk, le gospel et le rock abrasif pour un voyage musical entre western, country et voyage mystique.
Un album marqué par le grand ouest américain
Top of the Sinaï est un album que l’on attendait pas, tout empreint des grands espaces américains, tout au long de la mythiques route 66. L’artiste s’abreuve à la source avec des références évidentes à The Byrds, Bob Dylan ou Neil Young. Child of Ayin est personnifié par l’artiste Jonathan Sellem pour un trip musical entre shamanisme et quête intérieure. Pour souligner ces intentions d’authenticité, il faut savoir que l’album a été enregistré au Blackbird Studio de Nashville, mais aussi au Kerwax Vintage Studio situé en Bretagne. Tout est fait pour appuyer sur la touche country portée par un cowboy mystique. En parallèle de cet album parait également un mini-documentaire intitulé Entre les mondes pour faire plonger le spectateur / auditeur dans l’univers singulier de l’artiste et révéler les coulisses de la création. Chaque morceau de l’album est inspiré par la médiumnité et la numérologie, et associe les morceaux à un chiffre de 1 à 12, de quoi apporter une vraie énergie pour ouvrir les chakras et méditer. La formation se compose de Jonathan Sellem au chant et à la guitare, Fred Devane à la basse et aux chœurs, Vincent Keyser aux claviers et aux chœurs, Joris Foucault à la guitare et aux chœurs, et Ludovic Diaz à la batterie et aux chœurs. Le concept de l’album est ambitieux avec 2 parties distinctes, d’abord la première intitulée Top of the Sinaï – Part 1 avec l’image de cowboy et cette quête du monde extérieur, puis la seconde partie portée par la figure de l’indien/chamane et la quête du monde intérieur.
Child of Ayin est une belle découverte, un peu barrée et un peu country, avec des influences gospel, folk et rock dans un album qui fascine.