Chaque année, le Directeur Général de la banque d’investissement Stifel Nicolaus, Dave Lutz, effectue un sondage auprès de ses clients leur demandant quels ont été leurs livres favoris de l’année. Une fois recueillie la liste des recommandations, Dave Lutz publie une compilation de ces ouvrages à l’attention des intéressés, professionnels de la Finance comme membres du grand public. Voici un aperçu des quatre premiers titres de cette liste recommandés par les traders du monde entier – de quoi renouveler vos perspectives après une longue semaine de travail à guetter les indices boursiers mondiaux affichés en temps réel sur IG.com.
Un peu d’air frais de George Orwell (1939)
Dans ce roman tragi-comique, Orwell dresse le portrait d’un commercial d’âge moyen résidant avec sa femme et leurs deux enfants dans une maison de banlieue typiquement anglaise. Un jour, après avoir remporté une petite somme d’argent lors d’un pari, il retourne en vacances dans le village de son enfance pour pêcher de la carpe dans un étang où il n’a pas remis les pieds depuis 30 ans. Hélas, l’étang n’est plus. Le village est méconnaissable, et ces vacances sont interrompues par un bombardement accidentel par l’armée de l’air britannique.
L’Infinie Comédie de David Foster Wallace (1996)
Une comédie gargantuesque et bouleversante sur la poursuite du bonheur aux États-Unis. Lieu de l’action : un centre de soins pour toxicomanes et une académie de tennis qui servent de décor à l’exploration de plusieurs questions. D’abord, qu’est-ce que le divertissement et comment le divertissement a-t-il pris une place aussi dominante dans nos vies. Puis, en quoi notre désir de divertissement affecte-t-il nos relations avec autrui, et pourquoi les plaisirs que nous choisissons de satisfaire définissent le type de personne que nous sommes.
L’Aveuglement de Jose Saramago (1997)
Une épidémie de cécité s’abat sur la ville et n’épargne personne. Les autorités confinent les aveugles dans un asile psychiatrique abandonné mais, là, l’élément criminel garde toute le monde captif, volant les rations de nourriture et violant les femmes. Une procession menée par le seul et unique témoin (visuel) de l’histoire se fraie un chemin dans ce cauchemar. Cette sublime parabole sur la perte et la désorientation évoque avec vivacité les horreurs du vingtième siècle.
Et quelquefois j’ai comme une grande idée de Ken Kesey (1964)
Après le remarquable succès de son premier roman, Vol au-dessus d’un nid de coucou, l’auteur américain Ken Kesey publie ce conte atypique centré autour d’une famille de bûcherons de l’Oregon qui refuse de se joindre à la grève des travailleurs locaux. Entre rivalités et trahisons familiales, Ken Kesey parvient à façonner un roman à l’impact mythique semblable à celui d’une tragédie grecque.
À travers cette liste de recommandations, les traders clients de Stifel Nicolaus suggèrent qu’il n’y a pas que dans la littérature financière que l’on peut se ressourcer. Pour se changer les idées, rien de tel qu’un drame poignant ou qu’une comédie retentissante. Toutefois, pour ceux qui cherchent à s’informer sur le monde de la bourse pendant leur temps libre, il existe des ouvrages spécialisés portrayant, par exemple, à quoi ressemble la vie de trader professionnel ou encore comment bien investir le plus tôt possible.
Sources :
https://www.businessinsider.com.au/novels-that-wall-street-traders-like-2013-3#coming-up-for-air-1
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aveuglement
https://fr.wikipedia.org/wiki/Et_quelquefois_j%27ai_comme_une_grande_id%C3%A9e