La conspiration, un monde où il faut se méfier de tout (Robert Laffont )
La quatrième de couverture nous vend une trilogie à la croisée de La Sélection et du Da Vinci Code, et c’est exactement ce qui ressort de cette lecture. On découvre Avery, adolescente américaine de dix-sept ans comme les autres, ou presque. Depuis sa plus tendre enfance, elle est forcée de déménager souvent, pour suivre sa mère. Elle porte des lentilles depuis des année pour masquer ses yeux violets hors-du-commun.
Une énigme millénaire
Avery se retrouve au milieu d’une énigme dont elle ne comprend rien, entourée d’hommes politiques les plus puissants du monde qui voient en elle une clé pour résoudre le mystère. Elle découvre alors le Cercle des douze familles, qui régissent le monde, se font la guerre et se soutiennent depuis la nuit des temps.
Des indices au quatre coins du globe
Pour Avery, qui n’a jamais quitté les États-Unis, la résolution de l’énigme implique de voyager, dès les premiers instant. On l’envoie à Paris, puis à Istambul, où elle retourne à Paris. La capitale française est l’endroit où se recoupent la plupart des indices. Les monuments français comme le Louvre ou la capitale de Notre-Dame sont des éléments essentiels, qui, en plus de la faire voyager, dépaysent Avery.
Une destinée extraordinaire
Avery n’est pas une héroïne comme les autres. Comme dans bien des romans, le personnage principal se découvre une destinée incroyable alors qu’il a toujours vécu une vie des plus normales. C’est le cas d’Avery, qui est embarquée dans une histoire qu’elle n’avait absolument pas prévue. Sauf que contrairement à la plupart des romans du genre, Avery décide d’embraser cette destinée très rapidement, sans lutter. Lassée de sa vie monotone et de ses déménagements à répétition qui l’empêchent de se lier avec qui que ce soit, elle choisit de suivre Jack, un espion des Douze, pour partir à la recherche de son père. Elle ne refuse pas l’aventure, au contraire, et entraîne le lecteur avec elle. On découvre l’importance de son rôle en même temps qu’elle, on suit ses premiers pas dans ce monde qu’elle ne connaît finalement pas tant que ça.
Une lecture rythmée
Si le scénario de base n’a rien d’original – une héroïne lambda qui découvre qu’elle a le pouvoir de changer le monde – c’est l’écriture qui apporte du poids à La Conspiration. La plume de Maggie Hall est rythmée, entraînante, les scènes de batailles sont si bien décrites qu’on pourrait les croire réelles et le lecteur est immédiatement propulsé aux côtés des personnages. Les lieux dépeints sont plus vrais que nature et on s’imagine sans problème faire partie de cet univers unique. L’auteure ouvre la voie pour une trilogie qui se veut addictive.
Les personnages secondaires sont également soignées et promettent d’être plus aboutis dans les deux tomes suivants.
Une énigme millénaire.
Des indices aux quatre coins du globe.
Une destinée extraordinaire.
Ils ont le pouvoir de faire fermer Prada pour une session shopping privée. Mais aussi celui de déclencher une nouvelle guerre mondiale. C’est cette incroyable famille qu’Avery West se découvre à dix-sept ans. Ses membres appartiennent à une redoutable société secrète, le Cercle, qui voit en Avery la clé d’une prophétie millénaire. Écartelée entre des factions rivales, Avery va devoir lever le voile sur l’énigme de ses origines.
Accompagnée de deux garçons du Cercle, le beau Stellan à l’humeur changeante et le ténébreux Jack, elle se lance dans une quête qui va la mener du musée du Louvre aux bazars d’Istanbul. Au coeur de la conspiration, Avery va devoir choisir entre sa liberté et sa famille, mais aussi entre le garçon qui pourrait l’aider à sauver l’humanité et celui qui fait battre son coeur.
Le premier tome d’une trilogie best-seller aux États-Unis, à la croisée de La Sélection et du Da Vinci Code !