Comment élever les enfants les plus heureux du monde, un bel exemple danois (JC Lattès)
Jessica Joëlle Alexander et Iben Dissing Sandahl nous exposent une méthode d’éducation bien différente de la nôtre. Elles sont toutes les deux mamans et vivent au Danemark
Leur histoire
Jessica est américaine et mariée à un Danois. Iben est danoise et psychothérapeute. Elles ont décidé de faire une étude très poussée sur les enfants danois et surtout sur le fait que la population au Danemark est une des populations la plus heureuse au Monde.
L’éducation danoise
Contrairement à notre système d’éducation qui privilégie les résultats scolaires, au Danemark, l’important est le bien-être de l’enfant, son bonheur. Pas de stress, mais de l’empathie, et beaucoup de jeux libres. L’enfant développe ainsi sa créativité. Pas d’activités extra-scolaires comme nous les pratiquons à outrance en France. L’important est de créer un environnement qui va stimuler l’enfant et le pousser à être créatif. Pas de télévision, encore moins de tablettes, des jeux que l’enfant va créer lui-même soit à l’intérieur soit à l’extérieur de la maison.
Arrêter de congratuler son enfant
Si jouer seul est source de joie, inutile de les féliciter parce qu’ils ont réussi un bel avion en Lego. Non seulement, nous les félicitons sans arrêt et en plus pas toujours à bon escient, disent les auteurs. Il est vrai que cela peut engendrer une baisse de l’estime de soi. « Les Danois s’efforcent de ne pas couvrir leurs enfants d’éloges. » p.73. Pour eux, l’humilité est une valeur essentielle.
« La façon dont on complimente nos enfants a effectivement un impact profond sur leur résilience. » p.74
Jeu, vérité, liberté, recadrage et empathie
Les auteurs démontrent comment les Danois traitent leurs enfants au quotidien. Jamais de cris, une ambiance conviviale à la maison et surtout beaucoup d’empathie les uns envers les autres. Même les enfants doivent avoir de l’empathie pour autrui. Et ce sont leurs parents qui doivent montrer l’exemple. Pas de cri, pas d’ultimatum, pas d’énervement, juste le besoin d’être compris, et de pouvoir s’exprimer librement. La grande notion danoise qui n’existe pas chez nous et qui au cœur de toute famille est le « hygge ». Le hygge est l’esprit danois, une forme de cocooning et de vivre ensemble en harmonie.
Si ce livre, Comment élever les enfants les plus heureux du monde, ne vous apprend rien du tout, j’en serai fort étonnée ! Les Danois ont une vision de la vie nettement plus optimiste et plus gaie que nous qui sommes beaucoup trop portés à toute critique ! Un livre qui ne peut que nous faire du bien même si nous n’arrivons pas à mettre en pratique ces quelques belles façons d’élever les enfants !
« En concentrant nos encouragements sur l’effort nécessaire à l’apprentissage, nous créons un état d’esprit de développement bénéfique dans tous les aspects de la vie, professionnelle ou privée. » p.85
Pourquoi les Danois sont-ils les plus heureux au monde, et comment font-ils, année après année, pour que leurs enfants soient également heureux, confiants, dynamiques ? Ce guide pratique et optimiste révèle les habitudes des familles les plus heureuses sur terre. À l’aide d’exemples limpides, il présente les six principes fondateurs de la parentalité danoise :
– Le jeu est essentiel au développement et au bien-être des enfants.
– L’authenticité favorise la confiance et permet aux enfants de se créer une boussole intérieure.
– Le recadrage aide les enfants à surmonter les obstacles et à voir le côté positif de la vie.
– L’empathie nous permet d’agir avec bienveillance envers les autres.
– L’absence d’ultimatum évite les rapports de force ou le ressentiment.
– Le cocooning est une façon de célébrer la famille, les occasions spéciales et le quotidien.
Les Danois appellent ce dernier principe hygge. C’est une façon simple et efficace de tisser un lien étroit.
Par son point de vue éclairant et nouveau sur l’éducation interculturelle, Les Recettes du bonheur danois aident les parents de tous horizons à élever des enfants plus heureux et plus adaptés au monde.
Traduit de l’anglais par Isabelle Crouzet
quand j’ai fait encore mineur les centrés aérés comme moniteur, le directeur général m’a engueulé car en plein été les enfants n’étaient pas dehors selon lui: il n’avait pas entendu crier!
Tout simplement parce que les enfants dont j’avais la charge ne hurlaient pas comme des déments soi disant pour se libérer parce qu’il faudrait que jeunesse se fasse.. ainsi! dans le bruit et la fureur, les cris et la violence: ???
Les miens étaient au dehors ET au dedans, allant de l’un à l’autre librement entre les différentes activités proposées dont des calmes, dont des intellectuelles (puzzles, lecture, activités manuelles…) sans être obligés de jouer à la baballe comme des animaux… désolé.
J’étais le seul moniteur remercié par les parents par de petits mots, des cadeaux parfois que je refusais… CQFD
Accrochage sévère également avec la directrice de l’école qui recevait les gamins, parce que j’avais accédé à des jeux et jouets qui n’auraient pas été pour ces gamins l’été mais réservés aux écoliers: j’ai tenu bon et persisté…
J’avais raison. je le pense des dizaines d’années plus tard encore maintenant!