Après les singles It’s over et Fisherman chroniqués sur Publik’Art, la chanteuse Romy Ryan James dévoile son premier EP Golden Gone, avec en plus le titre dansant Only Sun et la ballade mélancolique Dance in the Wind. 4 titres qui font découvrir un univers entre rêverie et aspirations poétiques.
Une belle confirmation
Pour tous ceux qui ne se sont jamais vraiment remis de l’onirisme romantique de It’s Over et de la mélancolie de Fisherman, les 2 nouveaux titres présents dans Golden Gone représentent une belle surprise. L’artiste touche-à-tout fait son trou et confirme les espoirs placés en elle. Après les singles, c’est l’heure du premier EP pour la chanteuse qui se fait connaitre depuis au moins 2021. Pas un début pour elle mais plutôt un aboutissement, une marche décisive aussi vers une notoriété plus grande et méritée. Golden Gone est disponible sur les plateformes, Deezer en ce qui me concerne, pour une écoute réjouissante. Elle n’imite pas et évolue dans un univers bien particulier, les références existent mais dans des voies nouvelles qui défrichent plus qu’elles ne ressassent. Le Trip Hop de It’s over accompagne la balade joyeuse Only Sun qui rappelle Lily Allen à la sauce jazzy. De vrais instruments brodent des mélodies sur lesquelles la voix se pose sans aucun mal. Pour rappel, artiste multidisciplinaire passée par le dessin, la photo, le cinéma, la musique et la mode de seconde main, Romy a commencé par une formation en Arts Appliqués à l’Ecole Estienne, puis par un Master en Cinéma à Paris 3 où elle écrit, réalise et produit son premier moyen-métrage Les Femmes d’une Nuit d’Automne, dont elle fait également le cadre et la post-production pour des sélections dans divers festivals étrangers.
C’est le moment du décollage pour Romy Ryan James avec un EP révélateur d’un vrai savoir-faire développé depuis de nombreuses années. Il est temps maintenant d’attendre une prochaine performance live pour retrouver la voix angélique de la chanteuse.