Hate to love, une romance sombre de Penelope Douglas (Harper Collins)
Dans Hate to love, on fait la rencontre de Ryen et Misha. Maintenant adolescents, ils s’écrivent depuis plus de sept ans. Ils n’habitent qu’à une cinquantaine de kilomètres l’un de l’autre mais ne se sont jamais rencontrés. Jusqu’au jour où Misha change d’identité et de lycée. Lui la reconnaît du premier coup d’œil mais pour Ryen, il n’est que le nouveau un peu étrange qui l’effraye.
Des personnages attachants
Ryen et Misha n’ont rien des personnages de romance habituels, ce sont des antihéros et c’est ce qui leur donne ce petit plus qui les rend attachant. Ryen n’a rien de l’adolescente douce que tout le monde aime, Misha n’a rien de l’adolescent au cœur d’or qui chante pour conquérir la fille qu’il aime. Mais ils sont comme une bouée de secours l’un pour l’autre, jusqu’au jour où ils se rencontrent et découvrent qui ils sont vraiment.
Une romance sombre
Leur relation commence sur un mensonge. Si lui sait qui elle est, elle n’en a aucune idée. Pour elle, il n’est que Masen, le nouveau un peu bizarre.
Pendant leurs années de correspondance, Ryen se décrit à Misha comme la fille qu’elle aimerait être. Elle lui jure son mépris pour la pom-pom girl populaire qui préfère s’en prendre au plus faible que de descendre d’un cran sur l’échelle sociale et risquer qu’on ne l’aime plus, sans lui dire que la pom-pom girl qu’elle ne supporte plus, c’est elle. Entre moments de doutes et de culpabilité, Ryen devient plus humaine au fil des pages, jusqu’à toucher du doigt celle qu’elle a toujours voulu être.
Une évolution vers la noirceur
L’originalité de Hate to love n’est plus à débattre, c’est une romance comme on en voit rarement. Les premiers chapitres peuvent être déroutants puisqu’on passe d’une ambiance assez légère, où on en apprend un peu plus sur la relation qui unit Misha et Ryan, à une atmosphère très clairement sombre. En l’espace d’une page, c’est tout le roman qui bascule. S’il faut quelques chapitres au lecteur pour s’acclimater à ce changement, c’est sans doute pour le mieux car c’est ce qui fait de Hate to love un roman aussi original et prenant.
La plume de Penelope Douglas est rythmée et nous tient en haleine jusqu’à la révélation finale.
Ils étaient faits l’un pour l’autre… jusqu’au jour où ils se sont rencontrés
Depuis plus de sept ans, Misha et Ryen échangent des lettres. Des lettres dans lesquelles ils se racontent, se livrent, se soutiennent. Une seule règle : ne jamais chercher à se rencontrer. Un interdit qui a convenu à Misha pendant toutes ces années. Il n’a pas besoin de connaître le visage de Ryen pour qu’elle soit sa muse, son inspiration, celle pour qui il écrit ses chansons et, quelque part, son âme sœur. Mais, un soir, il croise une jeune fille dont les goûts excentriques se rapprochent un peu trop de ceux que Ryen lui a décrits dans ses lettres pour que ce soit une coïncidence… Et alors, face à cette jeune fille d’une beauté solaire, renversante, Misha n’a aucun doute : il sait que c’est elle. Maintenant, impossible de résister, il doit s’approcher. Quitte à ne jamais révéler à Ryen qui il est vraiment. Et quitte à découvrir une Ryen bien différente de l’idéal qu’il s’était imaginé…
Date de parution : le 2 novembre 2017
Auteur : Penelope Douglas
Editeur : Harper Collins
Prix : 14,90 € (468 pages)