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HOMA surprend avec un premier album multiple, entre électro expérimentale et chansons mélancoliques

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HOMA surprend avec un premier album multiple, entre électro expérimentale et chansons mélancoliques

Derrière l’acronyme HOMA se cache l’artiste Alexandre Barberon, né en 1985 aux Etats-Unis de parents français. L’album éponyme cache notamment une belle collection de ritournelles égrenées au piano (O Lord, Follow me) mais ce sont surtout les omniprésentes sonorités électroniques qui imprègnent l’album d’une atmosphère rétro-futuriste qui rappellera quelques belles références à l’auditeur, notamment Air ou Zéro 7. Les touches de piano électronique de Maybe I forgot what I said font penser aux 5 notes de l’ultra connu gimmick du film de Spielberg Rencontre du troisième type. Certains intermèdes musicaux atmosphériques rappellent les riches heures de Air ou même du film Interstellar voire même de la musique de Vangélis dans Blade Runner donnant à l’album des sonorités cinématographiques du plus bel effet. Lorsque la voix se fait entendre, elle susurre des paroles en anglais, tout en douceur (The taste of old times), l’ambiance n’est pas à l’excitation survoltée mais plutôt aux mélopées souples et doucereuses.

Loin d’en être à sa première expérience dans la musique avec HOMA, Alexandre Barberon compte déjà quelques incursions depuis 2002 et la création de son groupe pop/rock In furs puis Ranelagh en 2005. Ce qui ne fut qu’un galop d’essai ne fut pas sans lendemain et précéda une plongée à partir de 2006 dans la musique classique d’abord avec la pianiste française Sylvie Carbonel, puis avec la pianiste-concertiste Jeanine Boutin, notamment élève de l’illustre compositeur Olivier Messiaen. La biographie du personnage insiste pour une passion immodérée pour le compositeur russe Scriabine, il y a pire comme référence. Le projet HOMA remonte à fin 2013 et s’est concrétisé en avril 2015 avec la sortie du premier EP Google Only Knows comme une référence au célèbre titre God only knows des Beach Boys .

Le premier extrait de l’album sorti le 23 mars chez Simple (Sony Music) est The Taste of Old Times. Entre inspirations classiques et sonorités électro, le premier album de l’auteur compositeur Alexandre Barberon mérite plus qu’une écoute attentive pour rentrer dans son univers musical fait de légèreté transcendante et d’harmonies classieuses.

The taste of old times est un titre produit par Katzika et OctopusLes Éditions du Poulpe.

NOS NOTES ...
Qualité des compositions
Plaisir de l'écoute
Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
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