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L’étrange vie de Nobody Owens, tome 1 : un comics de Neil Gaiman et P. Craig Russell (Delcourt)

L'étrange vie de Nobody Owens, tome 1

L’étrange vie de Nobody Owens, tome 1

Récit complet en deux tomes, L’étrange vie de Nobody Owens est l’adaptation en comics du roman The Graveyard de Neil Gaiman (Sandman, Coraline, Le jour où j’ai échangé mon père contre deux poissons rouges, Les loups dans les murs) par P. Craig Russell (Coraline, Sandman, Batman, Killraven, Star Wars, Conan). Un conte gothique où un petit garçon est élevé en plein coeur d’un cimetière hanté… Rien que ça.

Date de parution : le 20 mai 2015
AuteurS : Neil Gaiman (Scénario) et P. Craig Russell (Dessin)
Editeur : Delcourt
Prix : 19,99 € (200 pages) 

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Résumé de l’éditeur:

Nobody Owens serait un garçon normal. S’il ne vivait pas dans un cimetière, élevé par des fantômes, avec un gardien qui n’appartient ni au monde des vivants, ni à celui des morts. De nombreuses aventures attendent le petit garçon dans le cimetière : un homme Indigo, un portail vers une cité abandonnée envahie par des goules, l’étrange et terrible Sleer. Mais à l’extérieur, Jack attend pour le tuer.

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Le point sur l’album :

Tout commence par l’assassinat des parents d’un tout petit garçon qui parvient à s’extirper de la demeure familiale pour aller se cacher dans un cimetière et espérer échapper au meurtrier. Là, il va être accueilli par une seconde famille composée de fantômes et de mystérieux personnage(s). Sous la protection, le jeune garçon va grandir, suivre une éducation plutôt originale et faire ses expériences… On retrouve la patte de Neil Gaiman qui propose un conte fantastique aux mille péripéties, peuplé de créatures imaginaires. Un scénario riche mais dont la narration n’est pas toujours fleuve, alourdie par le déséquilibre d’un texte presqu’envahissant. L’adaptation, doublée sans doute d’une traduction qui complique la tâche, n’est pas des plus agréable au plan narratif. C’est dommage.

Le dessin, élaboré par de nombreux auteurs dont P. Craig Russell lui-même, est assez harmonieux d’un illustrateur à l’autre. L’ensemble est cohérent, habité par un style de la vieille école qui n’est pas pour déplaire.

En résumé,  L’étrange vie de Nobody Owens déçoit un peu, sans doute par l’attente d’un public exigeant quand il s’agit de Neil Gaiman. La suite et fin de cette aventure est attendue début 2016.

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