La nuit des morts vivants, tome 2
Suite de La nuit des morts vivants avec ce deuxième album plutôt démonstratif scénarisé par Jean-Luc Istin (Merlin, Les Contes du Korrigan, Les Druides, Ys La Légende, Excalibur Chroniques, Elfes,Lancelot, Hannibal Mériadec et les larmes d’Odin, World War Wolves…) et illustré par l’italien Elia Bonetti (L’ordre des dragons, Captain America, Dogma).
Date de parution: le 17 juin 2015
Auteurs: Jean-Luc Istin (scénario) Elia Bonetti (dessin) Digikore Studios (couleurs)
Editeur: Vents d’Ouest
Prix: 14,50 € (56 pages)
Résumé de l’éditeur:
À Paris, le chercheur Christopher Wertmann reçoit un appel de Dino Lorenzo, responsable des services secrets du Vatican. Il a un travail pour lui. Envoyé en mission à l’École biblique de Jérusalem, le plus ancien centre de recherche archéologique en Terre sainte, Chris doit enquêter sur la récente disparition d’un prêtre dominicain dans les rues de Jérusalem. Or ce dernier était en possession de dossiers ultraconfidentiels, en particulier une carte de fouilles archéologiques qui intéresse de très près l’École. Si, comme les chercheurs le supposent, ce qu’elle mentionne est exact, l’humanité serait au bord de l’une des plus grandes découvertes de son histoire !
Arnaud Delalande, Yvon Bertorello et Alessio Lapo signent un passionnant thriller religieux à la découverte des secrets de la Bible ! Un album très documenté et précis d’un point de vue archéologique et théologique, en partenariat avec la prestigieuse École biblique et archéologique française de Jérusalem.
Notre avis sur la BD :
Voilà un album qui fait plaisir et qui rafraichit un peu la tête en ces temps de fortes chaleurs ! Dans La nuit des morts vivants, c’est évidemment une plongée dans la boue et le sang de zombies envahissants qui oppresse le lecteur. Retranchés dans un hotel, nos héros se retrouvent pris entre deux feux et s’aperçoivent trop tard que leur véritable ennemi est dans la bergerie… Un album qui ne tergiverse pas avec ses victimes et aiguise encore le tranchant de sa lame en prévision du prochain carnage. Ajoutant quelques ingrédients comme il les aime, Jean-Luc Istin invite une psychopathe à la fête… ce qui ne va rien arranger. Un scénario détonnant qui ne fait pas dans la dentelle.
Côté dessin, on retrouve l’efficacité du trait chirurgical d’Elia Bonetti qui semble très à l’aise dans cet univers glauque, voire glacial.
La nuit des morts vivants continue sur sa lancée et nous fait plaisir. Attention, chaud devant !