Date de sortie : septembre 2013
Auteurs : François Lapierre (scénario) et Patrick Boutin-Gagné (dessin)
Prix : 13,90 €
Le Mangeur d’Âme est une réédition de la BD sortie en 2011 sous le nom La Bête du Lac. François Lapierre (Sagah Nah ou encore coloriste sur Magasin Général) conte une histoire fantastique où il est question de grosse bêtes aquatiques : monstres et sirènes…. Il le fait avec l’aide du dessin de Patrick Boutin-Gagné (Rash, Rob Zombie Spookshow et Contes et légendes du Québec). Originaire du Québec, c’est logiquement que François Lapierre a situé son récit non loin d’une forêt… et d’un lac, sous le froid, la neige et la glace.
Résumé de l’éditeur :
« C’est tout ce lac qui est ensorcelé. »
Dans le petit village de Lac-à-l’Ombre, alors que le printemps est encore froid dans cette partie isolée du Québec, Ovide recherche son frère jumeau Gédéon disparu depuis l’hiver. Des indices le mènent jusqu’au bord du lac situé à quelques lieues du village. Des disparitions ont déjà été rapportées dans le temps et la réputation du lieu a toujours été un peu sinistre… Ovide y fera une rencontre étrange et, sans le savoir, sera le déclencheur de toute une série d’événements qui risquent d’ouvrir notre monde à mille fléaux…
Dans ce premier album (le second est sorti en même temps), le récit de François Lapierre ne perd pas une seconde. L’auteur va à l’essentiel et développe une narration fleuve et fournie pour nous plonger dans une quête fantastique séduisante et chevaleresque. Une histoire où l’aventure occupe le premier plan, au dépens d’un développement approfondi des personnages principaux et secondaires pour qui l’attachement manque parfois, ce que l’on comprend lorsque l’on sait qu’il s’agit là de réaliser un double album. Le scénario est donc condensé et ne s’encombre pas des détails.[pull_quote_right]Une quête fantastique séduisante et chevaleresque.[/pull_quote_right]
Le dessin de Patrick Boutin-Gagné est très original. On remarque une griffe toute particulière avec des traits anguleux et vifs. Un dessin qui dégage beaucoup d’énergie et fait vivre le récit. On sent une influence très nette des comics américains. On se trouve à mi-chemin entre ce dernier et celui plus traditionnel du franco-belges. Un dessin hybride qui en est d’autant plus intéressant.
Au terme de la lecture de ce premier tome, on ne peut que reconnaître avoir passé un bon moment !
[…] Une quête fantastique séduisante et chevaleresque. […]