Le Troisième Testament – Julius, tome 4
Oeuvre incontournable du neuvième art, Le Troisième Testament nous régale avec son prequel Julius, dont le quatrième tome est tout juste paru. Un album qui peut compter sur les talents du scénariste Alex Alice et du dessinateur Thimothée Montaigne, accompagnés de François Lapierre (Sagah-Nah, Magasin Général, Chroniques sauvages, Teshkan, Le Grand Mort) aux couleurs.
Date de parution : le 1er avril 2015
Auteurs : Alex Alice (scénario), Thimothée Montaigne (dessin) et François Lapierre (couleurs)
Editeur : Glénat
Prix : 14,95 € (64 pages)
Résumé de l’éditeur:
Remis de ses blessures, Julius reprend la quête du Troisième Testament au fin fond de l’Orient. Gravissant une montagne sacrée, il en redescend avec un rouleau bardé de sept sceaux sur lequel serait inscrite la parole divine. Seul son ami, le « Sar Ha Sarim », est digne de l’ouvrir. Mais l’ancien esclave, revenu en Judée, a décidé de prendre les armes et de mener son peuple contre l’armée romaine. Alors que dans le ciel se dessine une comète en forme de sabre, il enchaîne les victoires et se convainc à nouveau de sa mission divine. Livia, la fille de Julius qui est devenue l’amante de Sayn, le met en garde : trop de sang a déjà été versé. S’il continue dans cette voie, il précipitera la ruine de son peuple !
Toujours orchestrée de main de maître par Alex Alice, Thimothée Montaigne et François Lapierre, la série Le Troisième Testament – Julius ouvre ici un chapitre spectaculaire, plus dramatique et plus épique que jamais !
Le point sur l’album :
Sous la plume d’Alex Alice (Le Troisième Testament, Siegfried, Le Château des étoiles), on assiste à un épisode sanglant où révélations et intrigues prennent encore de l’ampleur. L’ancien esclave Sayn soulève son peuple contre l’armée romaine. Tandis que la quête de Julius se poursuit, une guerre sans merci gronde, menée par un homme charismatique dont on peine à percer les mystères… Un épisode épique teinté d’une dimension dramatique bien emmenée. Le spectacle continue donc.[pull_quote_left][L]e trait sombre [de Thimothée Montaigne] atteint un niveau d’élégance et de précision digne d’un Matthieu Lauffray[/pull_quote_left]
Le Troisième Testament – Julius nous embarque une nouvelle fois pour une grande aventure, entre les mains d’un scénario brillant. Le récit nous tient en haleine en prenant des allures parfois surprenantes et cultivant son aspect toujours spectaculaire.
Il en est de même du dessin de Thimothée Montaigne (Le Cinquième Evangile, Long John Silver) dont le trait sombre atteint un niveau d’élégance et de précision digne d’un Matthieu Lauffray (Prophet). Sublimé par les couleurs de François Lapierre (Sagah-Nah, Magasin Général, Chroniques sauvages, Teshkan, Le Grand Mort), le graphisme est à couper le souffle.
Le Troisième Testament – Julius n’a pas de mal à s’imposer de sa superbe avec ce nouvel album. On en redemande !