Les Vestiges de l’Aube, tome 2 : le prix du sang
Serge Le Tendre (La Quête de l’Oiseau du Temps, Griffe Blanche, Jérôme K. Jérôme Bloche, Les Voyages de Takuan, Chinaman, Cycle de Taï-Dor…) adapte dans Les Vestiges de l’Aube le roman de David S. Khara (Le Projet Bleiberg) en compagnie de l’illustrateur Frédéric Peynet (Le Feul, Phoenix, Le projet Bleiberg). Un récit policier où un vampire et un flic se lient d’amitié à Big Apple….
Date de parution : le 10 avril 2015
Auteur : Serge Le Tendre, David S. Khara (scénario), Frédéric Peynet (dessin) et Meephe Versaevel (couleur)
Editions : Dargaud
Prix : 13,99 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
Avec Les Vestiges de l’aube, dont voici le dernier tome, Serge Le Tendre et Frédéric Peynet nous offrent une histoire de vampires décalée, mais terriblement réaliste qui se passe à New York aujourd’hui ! New York, de nos jours. Werner est, certes, un homme élégant et cultivé, mais il est surtout… un vampire ! Frappé par ce qu’il considère comme une malédiction, il se lie pourtant d’amitié avec Barry, un flic, un simple mortel. Un terrible secret, lié à leur passé tragique, unit les deux hommes, qui vont se liguer afin de vaincre les sombres desseins du milieu new-yorkais. Un polar crépusculaire. Conclusion de ce diptyque, une BD entre polar et fantastique, d’après le roman de David S. Khara. Fascinant.
Le point sur l’album :
Dans ce deuxième et dernier album, Werner révèle à Barry sa vraie nature de vampire, ce qui ne manquera pas de créer quelques troubles tandis que l’enquête policière menée par les deux hommes s’accélère. Un récit très bien adapté au format BD, bien que le scénario soit un peu trop concis. Les Vestiges de l’Aube aurait pu faire une trilogie sans doute plus complète. Ce qui n’empêche pas une narration fleuve et équilibrée, qui met l’accent sur ce duo improbable, pris dans une spirale de violence. Le tout sur un rythme bien emmené.
Illustré par le dessin réaliste de Frédéric Peynet, Les Vestiges de l’Aube profite d’un trait fin et précis pour offrir des planches de belle qualité. Un style qui dénote un certain classicisme qui n’est pas pour déplaire.
En résumé, Les Vestiges de l’Aube est une bonne adaptation, qui mêle avec habileté polar et fantastique dans un diptyque convaincant. A découvrir.