Un livre pour les cinéphiles: Les mains au cinéma (La septième obsession)
La septième obsession publie un nouvel ouvrage comme une thèse sur un détail clé du cinéma: les mains. Des mains qui séparent, des mains qui rapprochent, des mains qui se battent, des mains qui caressent, les pognes figurent autant les sentiments que les intentions, ce que Sandrine Marques explique en détail dans son brévaire ultra documenté. La liste des opus cités est impressionnante et figure une impressionnante histoire du cinéma.
Une plongée encyclopédique
La septième obsession s’est fait une spécialité des ouvrages riches et fouillés pour retourner dans tous les sens une thématique ou un acteur marquant. Après Marcello Mastroianni, c’est au tour d’une partie hautement emblématique du corps humain d’être mise à l’honneur. Sandrine Marques démontre par l’exemple le rôle central tenu par les mains dans une multitude de films. Que ce soient celles du batteur interprété par Frank Sinatra dans L’homme au bras d’or, celles de Robert de Niro dans Casino ou encore celles de Sandrine Bonnaire dans La Cérémonie, l’auteur ne se prive pas de ressasser encore et encore les intentions de réalisateurs déterminés à multiplier les symboliques. Les textes fournis s’agrémentent de multiples photos pour un vrai plaisir de cinéphile.
Pour qui souhaitera creuser son appréhension du cinéma avec ses nombreuses significations, l’ouvrage Les mains au cinéma est un vrai plaisir de cinéphile.
Essai sur les mains au cinéma. Plus qu’un motif iconographique, les mains s’accordent à la temporalité déroutante d’une existence. Le cinéma en a fait son motif de prédilection. Leur présence à l’écran cache le paradoxe de leur profond mystère et de leur incapacité à embrasser la totalité de l’autre. Temps, mouvement, mémoire, altérité se mêlent dans le battement harmonieux des mains. Faites de la même substance que le cinéma, elles l’obsèdent.
Date de parution : le 12 juillet 2017
Auteur : Sandrine Marques
Editeur : La septième obsession
Prix : 19 € (164 pages)
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Les mains au cinéma : Une horripilante succession de betises !
S’inspirant principalement de films anciens, Sandrine Marques illustre l’usage des mains au cinéma dans un livre où la laideur littéraire côtoie la nullité d’un raisonnement suranné. Le livre donne l’impression pénible d’un workshop, que l’on aurait confié à des fans de bricolage cognitif, le soin d’improviser des discussions de comptoir après une soirée bien arrosé. Une mise en page fauché, des interprétations au rabais, une série d’analyses complètement absurdes : l’ensemble est tellement raté et peu crédible que la théorie de la farce se profile. Mais l’hypothèse comique s’évanouit face aux ambitions de l’auteur. Sandrine Marques souhaite sans doute se refaire après son éviction en tant que critique dans un grand quotidien, mais le livre, dans son ensemble, participe du même niveau d’analyse pour se clore sur un tas de bêtises autant confondantes qu’insultantes pour tout bon passionné de cinéma. C’est sur cette inculte et obscène série de référence en tout genre, destinée certainement à valider les pitoyables idées et vaines réflexions de ses écrits, que cette pseudo écrivaine raté et frustré de n »avoir jamais fait de cinéma, tente de nous tenir éveillé face à ce livre dont les banalités ne peuvent servir que de somnifère. Bref, un conseil … à éviter .