Peau neuve, une BD d’Elise Griffon (Delcourt)
Petit ouvrage sans prétention, Peau neuve est le récit d’une jeune ado de 12 ans, Laura, qui intègre un nouveau collège. La rentrée est l’occasion de rendre un premier devoir écrit : une rédaction sur ses vacances. Elle se fera remarquer pour deux raisons : elle a reçu la meilleure note et elle a raconté son séjour naturiste dans la Sud Ouest. Ce roman graphique est signé Elise Griffon (Salaire net et monde de brutes) en tant qu’auteur complet.
Date de parution : le 23 septembre 2015
Auteur : Elise Griffon (scénario et dessin)
Editeur : Delcourt
Prix : 15,95 € (128 pages)
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Avec ses vacances naturistes, Laura attire la curiosité malsaine des élèves. Dans un système normé, elle comprend vite qu’il vaut mieux porter l’armure que se montrer tel qu’on est. Laura se remémore son dernier été d’enfance et de liberté, deux mois plus tôt. Juste avant de subir une mutation physique : le passage à l’âge adulte. Finalement, n’est-ce pas l’occasion de faire « peau neuve » ? Un récit subtil et délicat sur les affres de l’adolescence.
Plus que sur le naturisme, Peau neuve est une BD sur le monde de la pré-adolescence. Un monde que l’on imagine toujours insouciant mais qui est bercé par le traumatisme infligé par des congénères collégiens souvent odieux. Laura va assez mal le vivre. Sans que le récit ne s’attarde pourtant sur ses états d’âmes, il va glisser peu à peu vers un mal-être certain.
Peau neuve ne convainc pas. L’ouvrage se parcourt rapidement et ne débouche sur pas grand chose.
Le scénario raconte longuement des vacances heureuses dans un camping naturiste, que Laura retrouve après son année scolaire, totalement changée. La puberté a fait son apparition et la jeune fille n’est plus aussi à l’aise avec son corps. Elle va avoir du mal à affronter les autres mais décidera finalement de faire Peau neuve. Très facilement lisible et agréable, le récit n’est pourtant pas d’un grand intérêt. On se demande un peu où l’auteur a voulu en venir.
Anecdotique, le dessin de cette blogueuse est à l’image du récit : avec des couleurs un peu fades et un trait simpliste sans grande saveur. Un graphisme très commun qui aurait lui aussi mériter de faire Peau neuve !
Au final, Peau neuve ne convainc pas. L’ouvrage se parcourt rapidement et ne débouche sur pas grand chose.
Je viens d’acheter cette BD. Le contenu est plein de finesse et de sensibilité, le dessin n’est pas pauvre mais sobre, ce qui convient à ce genre de sujet où l’erreur est de charger l’image. Ma note est de 4/5 à toutes les rubriques. (NB. Je n’ai aucun lien, aucune relation avec l’auteure ni avec l’éditeur, ce message n’est pas de complaisance).