Samurai tome 10 : une BD de Jean-François Di Giorgio et Cristina Mormile (Soleil)
Dans ce tome 10 de Samurai, Jean-François Di Giorgio retrouve la dessinatrice Cristina Mormile (duo d’auteurs qui a déjà réalisé Eden Killer ou Le Journal d’Ambre) succédant ainsi à Frédéric Genêt. Ce nouvel épisode s’ouvre avec un Takeo très silencieux, toujours accompagné de sa belle. Ils vont faire la rencontre de la jeune et impétueuse Ririko, qui accepte de les accueillir chez elle. Très vite, elle raconte son ambition de guerrière samurai : combattre les meilleurs pour assouvir un désir de vengeance. Mais Takeo et ses amies vont également tenter d’élucider un meurtre crapuleux commis pour une précieuse statuette.
Sur le papier, le scénario ne semble pas manquer d’éléments pour nous divertir. Mais ce nouveau cycle débute avec un Samurai qui paraît éprouver des difficultés pour se renouveler. Le récit prend des airs monotones et Takeo apparaît comme un personnage effacé et muet. Comme s’il n’avait plus rien à nous raconter. Heureusement, les personnages secondaires prennent le relai et apportent un peu de fraicheur, notamment grâce à Ririko. De même, les scènes d’action demeurent plaisantes à suivre et donnent un souffle bienvenu à l’album.
Le dessin de Cristina Mormile n’est quant à lui pas aussi abouti que celui de Frédéric Genêt mais il s’adapte bien à la série. On y retrouve tous les codes et les traits physiques principaux de nos Samurais.
Ce dixième album de Samurai souffre d’un ralentissement de rythme et d’inspiration mais sa lecture reste agréable. Un album toutefois anecdotique pour une série de cette qualité.
Au cours de ces pérégrinations, Takeao rencontre Ririko. Hantée par l’exécution de ses parents elle participe à de nombreux tournois afin de parfaire son art du sabre.
Le samouraï décide de lui apporter son aide et ensemble, ils tentent d’éclaircir le meurtre d’un riche marchand de bois et la disparition d’une statuette de haute valeur… Mais, dans l’ombre, le « prodige », le mystérieux poète assassin attend son heure…