Simon Evans, Prix Canson 2014 : exposition au Palais de Tokyo
Grâce au Prix Canson que Simon Evans a reçu en 2014, son oeuvre va être exposée au Palais de Tokyo.
Dates : du 19 février au 16 mai 2016 l Lieu : Palais de Tokyo, à Paris
Créé en 2010 par le Fonds Canson® pour l’Art et le Papier, le Prix Canson® distingue chaque année le travail d’exception d’un artiste international dont l’œuvre témoigne d’une véritable affinité avec le papier.
En 2014, le jury, présidé par Yan Pei-Ming et composé de personnalités qualifiées du monde de l’art, a récompensé Simon Evans.
Le Prix Canson® offre à Simon Evans, comme à chaque lauréat, visibilité et dotation :
une exposition personnelle
des publications dans la presse grand public et spécialisée
une dotation en papier Canson® d’une valeur de 10.000 euros
l’achat d’une oeuvre pour la collection du Fonds Canson pour l’Art et le Papier
C’est ainsi que le Palais de Tokyo présente la première exposition personnelle en France de Simon Evans, organisée avec le soutien du Fonds Canson ® pour l’Art et le Papier, du 19 février au 16 mai 2016.
Cette exposition personnelle rassemble une trentaine d’œuvres, dont de nouvelles productions. Matérialisant les cheminements labyrinthiques empruntés par l’esprit de l’artiste, elles habitent – ou hantent – un espace domestique semblable à un appartement témoin, dans lequel le visiteur est invité à pénétrer.
Simon Evans est un duo d’artistes autodidactes rassemblant Simon Evans (né en 1972 à Londres. Vit et travaille à New York) et Sarah Lannan (née en 1984 aux Etats-Unis. Vit et travaille à New York).
Considéré comme une figure atypique dans le milieu de l’art contemporain, Simon Evans a tout d’abord été skateur professionnel jusqu’au milieu des années 1990 avant de se tourner vers l’écriture de nouvelles.
En 2006, il rencontre Sarah Lannan, illustratrice, avec qui il part vivre et travailler à Berlin pendant cinq ans.
Les œuvres du lauréat du Prix Canson® 2014 se déclinent en graphiques et diagrammes, schémas et plans, classifications et inventaires, s’inscrivant notamment à la suite des expérimentations de Georges Perec, de Guy Debord ou des Situationnistes.
À ces outils de rationalisation se superposent des récits autobiographiques, des spéculations métaphysiques ou autres observations inclassables ; des considérations poétiques, analytiques ou absurdes qui sont autant d’écritures mouvantes et intuitives, en prise avec « l’extérieur ».
Mêlant dessins, mots et collages, le plus souvent à partir d’éléments scotchés, agençant sur le papier des débris, traces et autres rebus collectés au cours d’errances urbaines, ses œuvres esquissent avec poésie et humour les contours d’une géographie mentale.