Accueil BD The Corner, une BD de Lorenzo Palloni et Andrea Settimo (Sarbacane)

The Corner, une BD de Lorenzo Palloni et Andrea Settimo (Sarbacane)

album-cover-large-24311

Date de sortie : 3 septembre 2014
Auteur :Lorenzo Palloni (scénario) et Andrea Settimo (dessin)
Prix : 23,50 € (152 pages)

The Corner est un one shot mafieux écrit par Lorenzo Palloni et illustré par Andrea Settimo. Une histoire dense qui nait dans le New York des années 20, alors qu’anarchistes, mafieux, politiques et flics borderlines se déclarent mutuellement la guerre.

Résumé de l’éditeur :

1920, port de Boston. Des dizaines de corps sont étendus là, sur le quai : ce sont des miséreux, des immigrés italiens morts pendant la traversée. Italo Serpio a été convoqué par la police pour reconnaître le corps de son frère.
Serpio, anarchiste qui a infiltré la mafia pour la détruire, est convaincu que son frère a été assassiné : il veut venger ce crime. Il va alors mener l’enquête à sa manière, avec la densité âpre du tueur fruste et direct qui le caractérise.
Pas évident, car il vient de « récupérer » les deux enfants de son frère désormais orphelins, qui vont peu à peu lézarder sa carapace, pour que, peut-être, in fine « l’immigré italien idéaliste » pointe à nouveau son nez…

 

La lecture à peine amorcée, on est vite surpris par la densité du scénario de Lorenzo Palloni. L’auteur livre un exercice de haute voltige en donnant un relief rare à son récit et à ses personnages. Les rouages de ce polar noir sont méticuleusement positionnés de façon à en faire une machine redoutable, où les rebondissements sont légion et le suspense aussi régulier qu’haletant. Mais c’est surtout l’épaisseur donnée aux protagonistes de l’histoire qui marque. Un scénario qui pourrait aisément concurrencer ceux des meilleurs films du genre.

Le dessin de Andrea Settimo fait le choix de la bichromie noir et sépia. Les traits sont plutôt basiques. Si bien qu’au début, il faudra un peu de temps à s’habituer (les regards sont parfois hasardeux, et il peut être difficile d’associer les noms et les visages). Mais pour le reste, le découpage du scénariste associé aux cadrages participent à la fluidité de l’histoire. Un choix graphique qui ne plaira pas à tout le monde mais qui ne gênera personne.

Pour résumer, The Corner est le polar noir à lire du moment.

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Quitter la version mobile