Trou de mémoire, tome 1 : Gila Monster
Polar noir, Trou de mémoire s’ouvre sur une scène de crime dont un homme sort blessé à la tête… frappé d’amnésie. Il ne sait plus qui il est ni ce qu’il fait là. Mais il va devoir fuir le plus loin et le plus discrètement possible tout en enquêtant sur lui-même. Un récit imaginé par Roger Seiter (Special Branch, 12 Septembre, HMS, Fog) et mis en image par Pascal Regnauld (Canardo).
Date de parution : le 21 août 2015
Auteurs : Roger Seiter (scénario) et Pascal Regnauld (dessin)
Editeur : Editions du Long Bec
Prix : 15,50 € (56 pages)
Imaginez un type qui se réveille au petit matin sur le port de San Francisco avec une blessure à la tête, un flingue à ses côtés (un 38 spécial) et le cadavre d’une fille quelques mètres plus loin. Même s’il est sonné et a mal au crâne, il comprend immédiatement qu’il est mal et qu’il va avoir les flics sur le dos. Il a intérêt de se barrer vite fait… Mais pour aller où ? Il ne se souvient ni de son nom (Wilson ?, Gilford ?, …?), ni du moindre détail de sa vie. Le voilà obligé de fuir la police tout en menant une enquête sur lui-même. De San Francisco à New York, il va aller de surprise en surprise…
A la façon d’un jeu de piste, le récit de Trou de mémoire nous trimballe à travers l’Amérique. Celle d’Alcatraz et des gangsters à chapeaux. On y suit un homme seul et amnésique qui cherche d’abord à sauver sa peau, pourchassé par des individus armés, mais aussi à enquêter sur lui-même et sur le meurtre auquel il est lié.
[U]n bon vieux polar comme on les aime, sa touche d’exotisme en plus.
Une amorce joliment construite où le scénariste Roger Seiter pose soigneusement les bases de son puzzle. Des pièces en désordre qui vont petit à petit s’imbriquer, non sans convoquer tension et suspens.
Sans en dévoiler davantage, Trou de mémoire profite d’une belle entrée en matière dans un premier album agréable à découvrir, avec un petit cachet bien à lui. Le dessin de Regnauld illustre en effet à merveille l’atmosphère de ce polar à l’américaine avec un trait anguleux et précis et une coloration en bichromie lumineuse. Tout à fait efficace.
Trou de mémoire offre un bon vieux polar comme on les aime, avec sa touche d’exotisme. Un travail original, propre et sans bavure.
[…] encore, tout va bien niveau critique, ici, ici et ici et même planetebd est d’accord, c’est […]