Antarctica, tome 2
Retour sur l’exploration du Pôle Sud avec ce deuxième tome d’Antarctica, série écrite par le grand reporter Jean-Claude Bartoll (Insiders, Mortelle Riviera, L’Agence, T.N.O., Mékong, Diamants, Le Terroriste, La traque) et illustrée par Bernard Köllé (Diamants). Un épisode où les deux équipages, norvégiens et anglais, s’installent chacun de son côté sur la banquise… L’occasion peut-être pour Knut et Maureen de se retrouver. Pour en savoir plus, lire notre chronique du tome précédent.
Date de parution : le 24 juin 2015
Auteur : Jean-Claude Bartoll (scénario) et Bernard Köllé (dessin)
Editions : Glénat
Prix : 13,90 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur :
1911. L’Antarctique est enfin en vue ! À l’issue d’un voyage turbulent, les capitaines Scott et Admundsen préparent le mouillage de leurs navires respectifs, chacun d’un côté de la barrière de Ross et ses 30 mètres de hauteur. Car la course au pôle Sud n’est pas finie… Après ceux de l’océan, c’est aux dangers de la banquise et au froid mortel que les équipages doivent à présent faire face. Ayant chacun suivi l’une des deux expéditions rivales, les amants Knut et Maureen vont-ils réussir à se retrouver ?
Vivez en trois tomes l’histoire d’amour tourmentée entre Knut et Maureen, placée sous le signe des grands espaces, de la noble aventure et des défis intenses, inspirée des carnets de voyage des célèbres explorateurs Scott et Amundsen et de leur « course au pôle Sud ».
Le point sur l’album :
Tandis que les deux expéditions se livrent à une véritable course contre la montre pour explorer le Pôle Sud, installant leur camp de base à à peine 300 km de distance, Maureen embarquée clandestinement va tout faire pour retrouver son Knut, quitte à braver les éléments. Une aventure romanesque qui nous emmène au bout du monde entre chiens de traineaux et chevaux d’attelage. Bien que captivant, on regrette que le récit ne soit pas plus encore centré sur l’expédition elle-même, ses difficultés et ses enjeux.[pull_quote_left]Une aventure romanesque qui nous emmène au bout du monde (…)[/pull_quote_left]
Profitant d’un environnement propice, le dessin de Bernard Köllé est généreux en points de vue imprenables, souvent mis en perspective par des premiers plans astucieux. Ce désert blanc est vite adopté par l’illustrateur comme un véritable atout pour briser la glace.
Si l’on prend plaisir à parcourir Antarctica, la série semble pouvoir aller plus loin dans son prochain et dernier tome. On l’espère en tout cas.