[Comics] Stillwater, tome 1 : quand personne ne meurt… la violence est partout (Delcourt)
Nouveau Comics à la couverture énigmatique sinon repoussante, Stillwater créé la surprise. Sur un scénario de Chip Zdarsky (Sex Criminals, Daredevil) et un dessin de Ramón Pérez (Jane, Jim Henson’s Tale Of Sand) primé aux Eisner Awards, Stillwater est le nom d’une petite ville d’apparence sans histoire, comme souvent dans les thrillers fantastiques. Jusqu’à ce que Daniel s’y rende, avec un ami, suite à la lettre d’un avocat qui le convoque dans le cadre d’une succession.
Des choses étranges vont se produire, jusqu’à ce que Daniel découvre que les habitants de Stillwater ne peuvent pas mourir. On y découvre une véritable dictature du secret où les habitants ont interdiction de quitter Stillwater et où tout nouvel arrivant est soit emprisonné soit assassiné à la lisière du village… Tout un programme, qui prend le contrepied d’un Walking Dead (où le concept était bien que tout le monde meurt, on est d’accord) et parvient à développer avec brio une intrigue sous haute tension.
L’effet est d’autant plus réussi qu’il est accompagné d’un dessin de haut vol, particulièrement plaisant à admirer, que ce soit pour son sens du détail et de la mise en mouvement que pour sa couleur signée Mike Spicer.
Bref, on se régale à parcourir ce premier volume très percutant de Stillwater. Une excellente sortie au rayon comics (ne vous fiez pas à la couverture qui laisse un peu à désirer en terme d’attrait…) !
Extrait de la BD :
Que feriez-vous si vous ne pouviez plus mourir ?
PLUS PERSONNE NE MEURT. À Stillwater, ce n’est pas seulement une promesse, c’est une… menace ! Comment se comportent les gens lorsqu’ils comprennent qu’ils ne peuvent pas ou plus mourir ? Les fous fanatiques ne vont-ils pas débarquer ?