Date de sortie : 28 mai 2014
Auteur : Patrick COTHIAS, Patrice ORDAS (scénario) et Nathalie BERR (dessin)
Prix : 13,90 € (48 pages)
Nous, Anastasia R retrace l’histoire de la révolution russe vécue à travers la famille impériale, victime d’un massacre auquel seule Anastasia, l’une des filles du Tsar, a survécu. Et cela à l’insu de ses geôliers. Une série co-scénarisée par le duo Patrick Cothias (Les 7 vies de l’Épervier, Plume au vent, Le Lièvre de Mars, Hindenburg, les cendres du ciel, La Rafale, S.O.S. Lusitania...) et Patrice Ordas (Les Griffes de l’Hermine, Monsieur Nemo et l’éternité, L’Ambulance 13, L’OEil des Dobermans, Hindenburg, La Rafale, S.O.S. Lusitania, La Vénitienne…) qui est par ailleurs illustrée par Nathalie Berr (Borderline).
Résumé de l’éditeur :
Au cours de la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale de Russie et le Tsar Nicolas II sont massacrés au sous-sol de la villa Ipatiev. Depuis, une rumeur court : la grande duchesse Anastasia aurait survécu grâce à Félix Volodine un russe blanc infiltré dans les gardes de la Villa. Après bien des péripéties, Félix et Anastasia arriveront en France. Auparavant, Félix aura dû lancer la sinistre police politique bolchevique sur la piste d’une usurpatrice, Anna Anderson. Mais l’âge avançant, la furieuse envie de revenir sur les lieux du massacre devient nécessité. Anastasia et celui qui est devenu son mari, Félix, reviennent à Iekaterinebourg ce jour de 1997 où un certain Boris Eltsine commande la destruction de la villa Ipatiev…
Le scénario débute par l’assassinat de la famille du tsar alors assignée à résidence, tout cela sur ordre de Lénine. Dès lors commence la cavale de la duchesse Anastasia, qui aura réussi à s’échapper de ce guets-apens avec l’aide d’un fidèle du Tsar, infiltré. Ce dernier parviendra à mettre en place un véritable simulacre pour faire croire à sa mort. Le point de départ d’un exil clandestin difficilement vécu par la grande duchesse, qui finira par épouser son sauveur Félix Volodine… Le premier cycle de la série se termine aux derniers jours d’Anastasia, alors qu’après plusieurs enquêtes, Boris Eltsine ordonne la destruction de la villa où a eu lieu le terrible assassinat. Le récit dense et complet des auteurs parcourt avec facilité les années qui ont suivi ce massacre, et la façon dont les mensonges et les trahisons ont été entretenus jusqu’alors (au prix de nombreuses vies).
Le dessin de Nathalie Berr aux traits fins et au graphisme plutôt traditionnel est par ailleurs tout à fait plaisant.
Nous, Anastasia R est une série qui s’intéresse à un fait historique plutôt méconnu en France, voilà qui est bienvenu !