Nous, les morts t.2 : Le continent cimetière
C’est le retour de cette tétralogie originale et sanglante imaginée par le scénariste Darko Macan (Soldier X) et le dessinateur Igor Kordey (Soldier X, L’Histoire Secrète, Les 30 derniers, Star Wars – Nouvelle République…). Uchronie mêlant zombies, aztèques et peste noire, Nous les morts poursuit sa descente aux enfers avec Le continent cimetière, son deuxième tome. Pour en savoir plus, lisez la chronique du premier album.
Date de parution : le 3 juin 2015
Auteurs : Darko Macan (scénario), Igor Kordey (dessin) et Yana (couleurs)
Editions : Delcourt
Prix : 14,50 € (56 pages)
Résumé de l’éditeur:
Pendant presque sept siècles, l’Europe a été le continent des morts. Pourtant, ces morts ne reposent pas en paix. Ils guerroient les uns contre les autres, inlassablement. C’est au milieu de ce perpétuel champ de bataille que Manco et sa petite troupe de survivants vont essayer de trouver la fontaine de jouvence. Certains ne survivront pas à ce voyage, d’autres se relèveront après leur mort, tandis qu’un étrange compagnon se joindra à leur quête.
Le point sur l’album:
Manco, le prince héritier aztèque, poursuit son chemin sur le continent cimetière, dans ce deuxième album de Nous, les morts. Le récit s’assombrit encore par la perte de membres de l’équipage, parmi lesquels le redoutable Yao. Ce dernier va revenir d’entre les morts avec toute sa conscience, et va pourchasser Manco dans le but d’assouvir une vengeance… Un monde dévasté et cruel où les zombies ne sont pas toujours dénués d’intelligence, loin de là. Nous, les morts gagne en maturité en approfondissant chacun de ses personnages, ce qui donne une plus grande dimension à cette épopée macabre qui n’a d’autre fin que de mettre la main sur la fontaine de jouvence.
Côté dessin, les traits appuyés d’Igor Kordey met en scène des planches toujours aussi chargées, qui accentuent une sensation claustrophobe. Le choix du lettrage est à regretter, car on a parfois du mal à déchiffrer les mots. La coloration trop saturée reste perfectible mais on finit par s’y habituer.
Nous, les morts interloque avec toujours plus de force à mesure que son récit avance. Force est de constater que la série prend belle allure.