Résiste : des tubes qui n’ont pas pris une ride
La comédie musicale « Résiste » rend hommage aux plus beaux textes du célèbre couple que formaient France Gall et Michel Berger. Des tubes des seventies qui n’ont pas pris une ride. Au programme : velours, strass et paillettes avec une troupe de comédiens, chanteurs et danseurs exceptionnelle.
Dates : A partir du 4 novembre 2015
Lieu : Palais des Sports (Paris)
Metteur en scène : Ladislas Chollet
Avec : Léa Deleau, Elodie Martelet, Laurent Hennequin, Gwendal Marimoutou…
Bienvenue au royaume du kitsch. Derrière le rideau, costumes à paillettes et vestes de velours signés Jean-Daniel Vuillermoz, chemises fluos et coiffures vintage, tout y est. « Musique, et que chacun se laisse emporter », et c’est parti pour plus de deux heures de show qui raviront les nostalgiques des années disco.
deux heures de show qui raviront les nostalgiques des années disco
En filigrane, une vidéo de France Gall aujourd’hui racontant à sa petite fille Lola une histoire de jeunesse, celle de Maggie (Léa Deleau) et Mandoline (Elodie Martelet), deux sœurs dont le père gère une boîte de nuit rétro qui accueille tous les jeunes du quartier pour des soirées endiablées. Si le scénario peut laisser perplexe, on se laisse tout de même emballer rapidement par cette histoire naïve qui fait sourire et par une mise en scène parfois décalée (NDLR : mais visiblement approuvée par Mère Teresa, Barack Obama et le Dalaï Lama, qui font une subtile apparition). « La vie c’est comme un dancing disco », « la groupie du pianiste » ou encore « débranche » : tous les plus grands tubes de cette icône de la pop sont remis au goût du jour.
Côté chorégraphies, on reconnaît facilement le style de Marion Motin, connue pour être notamment la chorégraphe de Stromae et de Christine and the Queens. Du modernisme à l’état pur : on est loin des danses douces et ordonnées d’un Kamel Ouali. Place à la démence de mouvements tantôt fluides et élancés, tantôt saccadés, toujours en rythme mais jamais groupés. Des danses psychédéliques et groovy : un street-style qui donne du cachet à la représentation.
Du modernisme à l’état pur
Une fiction finement orchestrée donc, accompagnée de chorégraphies d’une technique imparable, de décors pop et chaleureux. France Gall, à l’origine du projet, précise que « le déclic est venu d’une représentation de Mamma Mia (…) je cherchais une autre manière de faire vivre la musique de Michel« . De là est née l’idée de mettre en histoire les chansons du mythique duo Gall/Berger. Carton plein pour cette comédie musicale qui débutera sa tournée française en janvier 2016.