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Rogue One a Star Wars story ou l’univers Star Wars passé à la moulinette Disney

Rogue One, a Star Wars story
Rogue One, a Star Wars story, film de Gareth Edwards, Copyright Jonathan Olley

Rogue One a Star Wars story ou l’univers Star Wars passé à la moulinette Disney

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, l’univers Star Wars était une saga légendaire avec ses personnages dignes de héros grecs de l’antiquité, ses mythologies et son méchant charismatique. Disney est passé par là et a fait table rase de l’élément le plus inestimable de la saga: la magie. L’épisode Rogue One a beau se situer entre La Revanche des Siths et Un Nouvel espoir, il reprend les codes bien connus sans ajouter mais en retranchant allègrement. D’un épisode anecdotique, Disney en fait toute une montagne, imaginant une bataille interstellaire autour d’une simple missions secrète. C’est un peu gros…

Des maladresses à foison

L’épisode Rogue One imagine le vol des plans de l’Etoile de la mort par une équipe d’outsiders de la rébellion bien décidés à contrecarrer les plans démoniaques de l’Empire. A leur tête, une intrépide casse cou aux yeux toujours impeccablement maquillés et à la bouche perpétuellement en coeur, Jyn Erso. Mais elle a un secret, son père est le concepteur de la Death Star et celui-ci a inséré une faiblesse fatale dans l’étoile capable de la détruire. Après une première demi-heure de palabres sans fin et une autre demi-heure de discussions, la petite escouade débarque sur une planète ultra protégée pour dérober les plans. Des soldats de la rébellion attifés comme des marines dans un paysage de guerre du Vietnam mènent une action coup de poing qui n’a plus grand chose à voir avec une mission secrète. Le généralissime de la rébellion et Dark Vador himself se mêlent à la partie depuis leurs vaisseaux spatiaux.

Une esthétique de série US

Il est probable que le succès actuel des séries US et leur qualité de plus en plus comparable aux plus grosses productions cinématographiques aient donné des idées aux producteurs. Dark Vador se voit maitre d’un château posé sur un volcan en éruption, rappelant l’ambiance Game of Thrones. Sa discussion avec le super méchant Ben Mendelsohn donne lieu à un pétard mouillé de compétition clôturé par une sempiternelle tentative d’étranglement à distance, déjà vu tant de fois et surprenant comme un canard en plastique flottant dans une baignoire. Dark Vador revient à la toute fin pour mettre un terme à ses 3 minutes 30 d’apparition à l’écran avec une voix pas très heureuse et un impact comparable à celui de Jared Leto en Joker dans Suicide Squad, bien en deçà des attentes donc.

Des explosions et des X-Wing en pagaille

La dernière demi-heure du film voit les X-Wing affronter les Black tie fighters dans une bataille homérique pendant que Jyn Erso et son pote Cassian Andor (tout droit échappé de Dirty Dancing 2) font de l’escalade sur archives pour récupérer les fameux plans. Ben Mendselsohn, révélé aux yeux du grand public dans The Place beyond the Pines, semble bien sous utilisé en Directeur Krennic simplement ambitieux et pas vraiment machiavélique. Il tente de les empêcher et, à ce moment précis, le spectateur attentif remarqua quelque chose d’important. Les Stormtroopers son dézingués au premier coup de laser, même un léger bâton est capable de les envoyer valdinguer. Mais les humains, sans armure, peuvent survivre aux coups de laser, c’est de la magie made in Disney. Comme si ces armures blanches ne servaient absolument à rien. Etrange. Quant à la brutalité tant vantée par les studios, elle est une vue de l’esprit, le film est avant tout un spectacle tout public bien calé au milieu de la route vers le succès commercial. De surprises, il n’y en a guère et il est difficile de s’émouvoir pour le sort de personnages aussi anecdotiques que l’histoire. Où sont l’émotion et la magie?

L’ambiance Mission Suicide a tout pour plaire aux fans. Les grandes batailles, l’apparition même réduite de Vador, l’ajout d’acteurs bankable (Mads Mikkelsen, Forest Whitaker 4 minutes 45 à l’écran avec une tête de Morgan Freeman) et l’ambiance belliqueuse cachent pourtant un scénario maigre comme un clou de destroyer stellaire. SW7 avait brillamment remis la saga sur les rails, ce Rogue One fait craindre pour la suite…

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Rogue One, a Star Wars story

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

Sortie : le 14 décembre 2016
Durée : 2h14
Réalisateur : Gareth Edwards
Avec : Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn
Genre : Aventure, Science fiction, Action

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NOS NOTES ...
Originalité
Réalisation
Mise en scène
Jeu des acteurs
Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
rogue-one-a-star-wars-story-ou-lunivers-star-wars-passe-a-la-moulinette-disney Rogue One a Star Wars story ou l'univers Star Wars passé à la moulinette Disney Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, l'univers Star Wars était une saga légendaire avec ses personnages dignes de héros grecs de l'antiquité, ses mythologies et son méchant...

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