Senseï, tome 1 : L’école des loups solitaires
Senseï est une série de l’univers du scénariste Jean-François Di Giorgio (Samurai, Samurai- Légendes), illustrée par Vax (qui a travaillé sur le spin of de la série Yiu). Le premier album, L’école des loups solitaires, met en scène une énigmatique rônin japonaise venue au secours de deux jeunes gens menacés de mort après avoir été témoin d’un meurtre. Une course-poursuite va alors s’engager…
Date de parution : le 1er avril 2015
Auteurs : Jean-François Di Giorgio (scénario) et Vax (dessin)
Editeur : Soleil
Prix : 14,50 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
Chine. Dans un pays sombrant dans le chaos des guerres civiles, l’enquêteur Nanguang est chargé par le ministre de pourchasser de mystérieux assassins prenant pour cibles d’innocentes jeunes filles. Kang Jie entretient une relation secrète avec Nuo, la fille d’un des maîtres de la région. Un soir, ils sont les témoins de l’assassinat de l’inspecteur Nanguang. Ils sont sauvés de justesse par Yukio, une Rônin japonaise, maîtrisant l’art du sabre, mais hantée par un passé douloureux… Traqués par des tueurs insaisissables, Yukio et ses deux compagnons devront éviter de tomber dans des pièges aussi nombreux que brutaux et affronter l’essence même du mystère. Ils auront fort à faire pour mettre en lumière un secret plus terrifiant encore que tout ce qu’ils auraient pu imaginer…
Le point sur l’album :
Avec cette aventure en plein coeur de la Chine, Jean-François Di Giorgio nous propose un récit dynamique et équilibré. Le scénario installe rapidement de multiples intrigues, autour d’assassinats de jeunes femmes. Les personnages, au premier rang desquels Yukio, ont eux aussi leur part de mystères, dont l’histoire n’est que très peu dévoilée. Immédiatement dans le vif du sujet, on se prend au jeu avec plaisir, d’autant que l’album est aussi généreux dans son dénouement. Un scénario assez complet, qui a de quoi satisfaire.
S’inscrivant dans l’univers graphique de séries comme Samurai, du même scénariste, le dessin de Vax en a adopté les codes avec succès. Un trait fin, qui va chercher le détail et transmet une belle énergie dans les scènes d’action (quelques giclées de sang nécessaires à tout bon récit de cette époque).
Débutant cette aventure avec un sens certain du spectacle, Senseï offre un bon moment de divertissement avec L’école des loups solitaires. A découvrir en librairie.