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The Black Legends, le musical, aux Folies Bergère à Paris


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Folies Bergère du 19 mars au 5 avril 2015

Ce musical fait revivre les grands standards de la musique noire américaine auxquels il relie l’histoire de la communauté afro-américaine qui sert de fil conducteur aux chansons interprétées et à leur contexte social. Divertissant.

[pull_quote_center]Les 30 artistes particulièrement investis – à la fois chanteurs, comédiens et danseurs aux tessitures vocales très larges accompagnés de 9 musiciens live – s’emparent avec une identité propre des tubes planétaires de Ray Charles, la Motown, Otis Redding, Les Supremes, Aretha Franklin, Martha Reeves and the Vandellas, Nina Simone, Whitney Houston, Michael Jackson ou encore Beyoncé.[/pull_quote_center]

De l’abolition de l’esclavage, en passant par la ségrégation raciale et sa rébellion jusqu’à l’élection d’Obama, le peuple noir n’a cessé de lutter pour voir reconnaitre ses droits et conquérir son émancipation.

Nous sommes donc embarqués dans une grande épopée générationnelle à travers 38 tableaux très réussis qui symbolisent dans une mise en scène de Valéry Rodriguez, également chanteur sur le show,  tous les moments forts qui la jalonnent, grâce à des saynètes visuelles et temporelles marquantes où les morceaux se calent sur la chronologie des faits retracés et leurs époques charnières.

Avec pas moins de 300 costumes, les codes vestimentaire, de couleur, de coiffures sont au rendez-vous pour nous replonger dans chaque période et son son d’origine, incroyablement reconstitué.

A l’abri du gospel, du blues, du jazz New Orléans et de la soul s’investissent sur le plateau des cabarets comme le Cotton Club, Cab Calloway où sont ainsi évoqués et non pas copiés les Bessie Smith, Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Ray Charles, Otis Redding ou James Brown.

La figure de Martin Luther King, prêcheur de la non-violence traverse bien évidemment la fresque comme celle de Malcom X et de la courageuse Rosa Parks qui fut la première à oser dénoncer en 1955 la ségrégation noirs/blancs dans les bus, initiant le mouvement des droits civiques.

S’enchainent ensuite la naissance du disco puis le phénomène hip hop sur fond de musique noire revendicatrice.

Les 30 artistes particulièrement investis – à la fois chanteurs, comédiens et danseurs aux tessitures vocales très larges accompagnés de 9 musiciens live – s’emparent avec une identité propre des tubes planétaires de Ray Charles, la Motown, Otis Redding, Les Supremes, Aretha Franklin, Martha Reeves and the Vandellas, Nina Simone, Whitney Houston, Michael Jackson ou encore Beyoncé.

Tandis que les lumières électriques de Jacques Rouveyrollis irradient cette légende black où la culture noire se pare d’une référence musicale mondiale…

Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

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